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295 Traitement par injections intra-vitréennes de pegaptanib des récidives néo-vasculaires compliquant la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA), antérieurement traitées par photothérapie

Auteurs : Gonzalez C1
Affiliations : 1Toulouse
Date 2008, Vol 31, pp 101-101Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)70892-1
Innovations pharmacologiques dans les maladies rétiniennes
Résumé

IntroductionLes récidives néo-vasculaires de la DMLA sont la principale cause de perte de la fonction visuelle. Nous étudions l’intérêt fonctionnel, anatomique et évolutif des injections intra-vitréennes de pegaptanib dans leur traitement.Matériels et MéthodesTrente-six yeux de 30 patients, 18 hommes, 12 femmes, présentant une DMLA compliquée de néo-vascularisation sous-rétinienne retro-fovéolaire, traitée par photothérapie. Le bilan de surveillance, avec examen clinique, acuité visuelle et examen bio-microscopique du fond d’œil, examen angiographique fluorescéinique et au vert d’infracyanine (ICG), tomographie par cohérence optique (OCT), a mis en évidence une réactivation et/ou une récidive néo-vasculaire. Un traitement par injections intra-vitréennes de pegaptanib est indiqué avec, d’abord, traitement d’induction de 3 injections, puis nouvelle injection intra-vitréenne, selon les résultats du bilan de surveillance. Le bilan de surveillance est réalisé tous les 2 mois, un examen de contrôle, avec acuité visuelle et OCT, avant chaque injection.RésultatsL’acuité visuelle est stable pour 14 yeux (39 %), augmentée pour 22 yeux (61 %), doublée pour 10 yeux (33 %). Cliniquement, la lésion est non exsudative, moins trophique. La diffusion de la fluorescéine à l’angiographie disparaît dans 100 % des cas, l’imprégnation diminue de 70 % dans 35 % des cas, de 40 % dans 80 %. Le débit vasculaire, à l’ICG, diminue des 2/3 dans 40 % des cas, de1/3 dans 65 %. À l’OCT, dans tous les cas, le décollement de l’épithélium pigmenté (DEP) s’affaisse, l’œdème cystoïde disparaît, l’œdème diffus diminue de 1/3 dans 80 % des cas, de 2/3 dans 45 %. L’amélioration fonctionnelle majeure augmente la qualité de vie, l’autonomie des patients. Notons et insistons sur l’importance du suivi, certes basé sur les examens de contrôle, malgré la difficile évaluation des baisses d’acuité visuelle dans ces cas, généralement, de basse vision, mais surtout sur les bilans de surveillance, car seules l’angiographie fluorescéinique et l’ICG permettent une évaluation de la surface, topographie, dynamique circulatoire et, par là, de l’évolutivité de la néo-vascularisation, malgré aussi l’appréciation délicate des signes angiographiques et OCT, nécessitant une grande perspicacité.DiscussionCes bons résultats, obtenus avec le pegaptanib, font discuter le choix des caractères sélectifs (qui seraient plus vasculo et neuro-protecteurs) et non sélectifs des molécules thérapeutiques utilisées dans ce type de néo-vascularisation.ConclusionLes IVT de pegaptanib présentent un intérêt certain et non négligeable dans le traitement des récidives néo-vasculaires antérieurement traitées par photothérapie.

 Source : Elsevier-Masson
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Gonzalez C. 295 Traitement par injections intra-vitréennes de pegaptanib des récidives néo-vasculaires compliquant la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA), antérieurement traitées par photothérapie. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:101-101.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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