ButAnalyser rétrospectivement les 33 dernières procédures de suspension frontale, afin de décrire les résultats obtenus et les éventuelles complications de cette chirurgie.Matériels et MéthodesVingt-six patients ont subi une suspension frontale entre 1998 et 2007 dont 7 de façon bilatérale (2/7 dans le même temps opératoire). En terme de procédure, l’indication était pour 20/33 un ptosis congénital dont l’âge moyen au moment de l’intervention était de 8 ans (5–81), 2 ptosis post-traumatiques, 3 myopathies oculo-pharyngée, 1 myopathie de Steinert, 2 blépharophimosis et 5 blépharospasmes. Parmi les 20 ptosis congénitaux il s’agissait pour 11 d’entre eux, soit 55 %, d’une 2eintervention, à savoir que ces patients avaient déjà subi une résection du releveur de la paupière supérieure n’ayant pas donnée entière satisfaction. La suspension au frontal était réalisée au moyen d’un Ptose-up®dans 30 cas sur 33, les 3 autres ont utilisé l’aponévrose temporale, aucune procédure n’utilisait le fascia lata.DiscussionDes complications à type de rejet de matériels ont été notées dans 5 procédures, il s’agissait d’un ptosis post-traumatique, d’un ptosis congénital, d’un blépharophimosis et d’un blépharospasme qui, ce dernier, avait été opéré bilatéralement (en 2 temps) et a rejeté son Ptose-up®des 2 côtés. Ces complications ne s’étant pas soldées nécessairement par un échec, nous avons noté, avec un recul moyen de 2.5 ans (2mois-9ans), un taux de réussite de 30/33 soit donc 3 procédures en échec : 1 cas de rejet et 2 procédures où, malgré la remise en tension secondaire du matériel, le ptosis demeurait invalidant.ConclusionLa suspension frontale avec utilisation d’un Ptose-up®donne un résultat satisfaisant dans 90.9 % des cas. Des complications existent, principalement le rejet, qui a été noté dans 15 % des cas de cette série.