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177 Implant « bag-in-the-lens » en pédiatrie

Auteurs : Tassignon MJ, De Veuster I1, Godts D1, Gobin L1
Affiliations : 1Edegem, Belgique
Date 2008, Vol 31, pp 68-68Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)70774-5
Symposium Franco-Syrien – Cataractes et chirurgie réfractive intra-oculaire
Résumé

ButLa première complication post-opératoire de la chirurgie de la cataracte chez l’enfant est l’opacification capsulaire postérieure. Cette opacification capsulaire postérieure retarde la maturation du système visuel et pose le problème du traitement au laser Nd-YAG chez le très jeune enfant. Elle arrivait classiquement dans 80 % des cas la première année. Il a été montré qu’un rhexis capsulaire postérieur retardait l’apparition d’opacification capsulaire postérieure. Ce geste chirurgical est maintenant la pratique courante en pédiatrie. La lentille « bag-in-the-lens » permet, après un double capsulorhexis, d’insérer les capsules antérieures et postérieures dans le sillon de l’implant pour contenir les cellules épithéliales du cristallin restantes afin d’éradiquer l’opacification capsulaire postérieure. Nous proposons l’analyse des performances de cette lentille intra-oculaire en pédiatrie.Matériels et MéthodesQuarante-huit yeux chez 33 enfants, souffrant de diverses pathologies (cataracte congénitale, traumatique ou toxique, sphérophaquie, syndrome de Marfan,…) ont reçu l’implant « bag-in-the-lens » entre 2000 et 2007. L’âge des enfants à la date de la chirurgie était de 6.5 ± 5 ans (de 0 à 14 ans). Nous avons évalué les performances de cet implant en chirurgie pédiatrique en termes de taux d’opacification capsulaire postérieure, de récupération de l’acuité visuelle et de performances réfractives.RésultatsLe suivi actuel est de 22 ± 17 mois (0.5 à 70 mois). L’implant a pu être correctement inséré dans 47 yeux. Dans un œil (3ecas), le rhexis capsulaire trop grand a justifié l’explantation. À partir du moment où la capsule a été correctement insérée dans le sillon, l’axe visuel est resté clair dans les 45 yeux (0 % d’opacification capsulaire postérieure).DiscussionL’acuité visuelle moyenne quand elle a pu être mesurée en décimale (dans 34 yeux, les 11 restants étant des patients trop jeunes ou présentant un retard mental) est 0.9 ± 0.8 (0.006 à 1). Les plus mauvaises valeurs sont celles dont l’indication était une persistance hyperplasique du vitré primitif. Pour cette dernière population de 34 yeux, la réfraction post-opératoire est en moyenne –0.7 ± 2.3 D (de 3.5 D à -7 D).ConclusionL’implant « bag-in-the-lens » permet d’éradiquer l’opacification capsulaire postérieure. Son implantation est particulièrement indiquée chez l’enfant où un rhexis postérieur est nécessaire. Les performances visuelles sont bonnes. Les résultats réfractifs sont inégaux du fait de la difficulté d’une mesure précise chez les enfants de moins de 3 ans.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Tassignon MJ, De Veuster I, Godts D, Gobin L. 177 Implant « bag-in-the-lens » en pédiatrie. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:68-68.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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