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094 Évaluation du blépharospasme par vidéo-nystagmographie avant et après injection de toxine botulique

Auteurs : Casse G, Adenis JP1, Sauvage JP1, Robert PY1
Affiliations : 1Limoges
Date 2008, Vol 31, pp 43-43Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(08)70690-9
Strabismes – Neuro-ophtalmologie
Résumé

ObjectifÉtudier la gêne fonctionnelle et l’action de la toxine botulique de manière objective chez les patients présentant un blépharospasme essentiel par une méthode d’analyse originale, à l’aide d’une console de vidéo-nystagmographie.Matériels et MéthodesLes paramètres du clignement ont été étudiés chez 23 patients présentant un blépharospasme essentiel. Il a été étudié la fréquence d’occlusion pupillaire (OP), le pourcentage d’occlusion pupillaire, la durée moyenne d’occlusion pupillaire, l’occlusion pupillaire la plus longue à J0, M1 et M3 suivant l’injection de toxine botulique, ainsi que la stabilité d’action de la toxine en fonction du nombre d’injections déjà réalisées.RésultatsLa toxine botulique réduit significativement la fréquence des occlusions pupillaires : 9.6 OP/min à J0 et 4.7 OP/min à M1 (p = 0.007), et la durée moyenne : 0.95 s à J0 et 0.58 s à M1 (p = 0.03) des OP supérieures à 0.3 s Elle n’a par contre aucune action sur la fréquence : 32.4 OP/min à J0 et 31.3 OP/min à M1 (p = 0.72) ainsi que sur la durée : 0.16 s à J0 et 0.15 à M1 (p = 0.51) des OP inférieures à 0.3 s.Discussion78 % des patients atteint de blépharospasme présentent comme signe fonctionnel initial une augmentation de la fréquence de clignement (stade I de la Burke et Fahn Dystonia Rating Scale -BFDRS), puis les clignements non forcés surviennent (stade II de la BFDRS), puis les clignements forcés deviennent évidents (stade III de la BFDRS), enfin les clignements toniques deviennent prédominants (stade IV de la BFDRS). La neuro-physiopathologie de cette affection touchant les noyaux gris centraux, reste encore mal connue. Pour les stades II- IV de la BFDRS, Bentivoglioet al, montrent qu’un Hz de repos > 27/min + Hz de repos > Hz de conversation, avait Se = 92,3 % et Sp = 80,0 % de pouvoir discriminer les patients blépharospasme des patients sains. La vidéo-nystagmographie permet une orientation diagnostic pour les stades I de la BFDRS, de différencier le stade I de la pathologie ou les spasmes sont plutôt cloniques, des stades II, III et IV de la BFDRS ou les spasmes sont plutôt toniques.ConclusionLe protocole d’analyse objectif des occlusions pupillaires par vidéonystagmographie est intéressant pour l’analyse indirecte des clignements. Le logiciel nous donne un résultat quasi instantané une fois l’enregistrement terminé et ne nécessite pas de temps de relecture du fait de l’automatisation de l’analyse.

 Source : Elsevier-Masson
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Casse G, Adenis JP, Sauvage JP, Robert PY. 094 Évaluation du blépharospasme par vidéo-nystagmographie avant et après injection de toxine botulique. Journal français d'ophtalmologie. 2008;31:43-43.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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