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556 Résultats à l’inclusion d’une cohorte de patients présentant un glaucome à angle ouvert (GPAO) traité et non contrôlé – Etude POWER

Auteurs : Lassalle P, Baudouin C1, Ameloot D2
Affiliations : 1Paris2Vallauris
Date 2007, Vol 30, pp 2S309-2S309Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80369-X
Organisation médico-légale du cabinet
Résumé

IntroductionLa pression intra-oculaire de certains patients présentant un glaucome à angle ouvert reste élevée malgré des thérapeutiques efficaces. Les facteurs explicatifs de ce non-contrôle de la pression intra-oculaire ont été évalués dans cette étude.Objectifs et MéthodesObservatoire longitudinal (suivi de 3 à 6 mois), prospectif, de patients consultant leur ophtalmologiste et dont la pression intra-oculaire restait élevée malgré le traitement. Les données recueillies concernaient : socio-démographie, histoire de la maladie, surveillance et prise en charge ainsi que qualité de vie et observance par un auto-questionnaire en deux temps.DiscussionDans cette étude, 273 ophtalmologistes ont inclus 1 073 patients. L’âge moyen était de 64,7 ± 11,7 ans, 46 % étaient des hommes, 25 % exerçaient une activité, 22 % vivaient seuls. L’âge moyen de la découverte et l’ancienneté étaient respectivement de 58 ans et 6,9 ± 5,9 ans. La pression intra-oculaire moyenne mesurée était respectivement pour l’œil droit et gauche de 24,4 ± 4,5 et 24,6 ± 4,5 mmHg. 2/3 des patients (66 %) avaient une pathologie oculaire associée, principalement cataracte ou myopie. Une excavation papillaire était signalée dans 46 % des yeux. Les champs visuels étaient anormaux dans 65 % des cas avec présence d’un scotome dans l’aire de Bjerrum (23 % et 30 % respectivement à droite et à gauche) ou arciforme (16 % et 18 %). Chez 92 % des patients, les 2 yeux étaient traités, par une monothérapie (58 %), association libre (14 %), association fixe (17 %) ou d’une trithérapie ou plus (11 %), comprenant principalement des bêtabloquants (67 %), des prostaglandines/prostamides (51 %) ou des sympathomimétiques (11 %). Le nombre moyen d’instillations quotidiennes était de 1,8. Au moins un effet secondaire était présent chez 33 % des patients à type de rougeur (47 %), prurit (39 %), sécheresse oculaire et larmoiement. Au cours du mois précédent, sur 682 patients, 19 % et 42 % avaient, au moins deux fois, respectivement oublié ou mis en retard leurs gouttes.ConclusionDans cette cohorte où la pression intra-oculaire était insuffisamment contrôlée, des signes d’évolution du glaucome à angle ouvert étaient souvent présents. Un patient sur deux était sous monothérapie. L’observance a été évaluée comme étant souvent médiocre.

 Source : Elsevier-Masson
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Lassalle P, Baudouin C, Ameloot D. 556 Résultats à l’inclusion d’une cohorte de patients présentant un glaucome à angle ouvert (GPAO) traité et non contrôlé – Etude POWER. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S309-2S309.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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