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547 À propos de 4 cas d’autogreffe cornéenne

Auteurs : Bensid K, Gourari K1, Dahou R1, Idder A1
Affiliations : 1Oran, Algérie
Date 2007, Vol 30, pp 2S306-2S307Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80360-3
Organisation médico-légale du cabinet
Résumé

ButRapporter le cas de 4 patients ayant subi une autogreffe cornéenne suite à une décompensation cornéenne au sein de notre service durant l’année 2006. Dans trois cas, il s’agissait d’une décompensation cornéenne due au silicone et, dans un cas, de la dégénérescence d’une cornée cicatricielle après phacoéxérèse.Matériels et Méthodes1ercas, femme de 48 ans monophtalme qui a présenté une décompensation cornéenne à la suite d’une intervention combinée phacophagie + ablation d’huile de silicone. 2ecas : homme de 54 ans monophtalme qui a présenté un décollement de rétine de l’œil gauche pour lequel il a subi une intervention combinée phaco + vitréctomie/silicone : son passage en chambre antérieure avec athalamie prolongée a occasionné à terme une dégénérescence cornéenne. 3ecas : homme de 56 ans monophtalme (à la suite d’un décollement de rétine négligé) et qui a présenté un traumatisme perforant du bon œil avec plaie de cornée et cataracte traumatique ; sa cornée a décompensé à la suite de la chirurgie de cataracte. 4ecas : femme de 42 ans monophtalme de l’œil gauche qui a présenté une décompensation cornéenne à la suite d’une chirurgie endoculaire pour décollement de rétine avec injection d’huile de silicone.DiscussionLes résultats de ces différentes transpositions sont encourageants, avec une bonne récupération chez la plupart des patients. Mais, afin d’éviter les complications cornéennes dues au silicone, un certain nombre de mesures préventives sont nécessaires lors du passage en chambre antérieure de ce dernier.ConclusionDans le cas de patients monophtalmes avec décompensation cornéenne du bon œil une transposition cornéenne peut régler un certain nombre de problèmes par rapport à la greffe de cornée ; à savoir l’absence de rejet sur cet œil unique (avec diminution de la durée de la corticothérapie), réduction du temps de cicatrisation, et surtout il n’est pas besoin d’avoir de donneur de greffon.

 Source : Elsevier-Masson
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Bensid K, Gourari K, Dahou R, Idder A. 547 À propos de 4 cas d’autogreffe cornéenne. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S306-2S307.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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