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423 Survenue spontanée d’un trou maculaire associé à une membrane épirétinienne dans le cadre d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge de type exsudative

Auteurs : Pauchard E, Patte M1, Thomas V1, Albertini E1, Bacin F1
Affiliations : 1Clermont-Ferrand
Date 2007, Vol 30, pp 2S274-2S274Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80236-1
Divers
Résumé

IntroductionNous rapportons le cas d’un patient de 92 ans qui présente sur son œil gauche un trou maculaire associé à une membrane épirétinienne dans le cadre d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge exsudative (DMLA).Matériels et MéthodesCe patient consulte pour baisse d’acuité visuelle d’évolution rapide de son œil gauche. Son acuité visuelle est à 4/10 ; parinaud 3 à droite, 1/20 ; parinaud 14 à gauche. Le fond d’œil retrouve à gauche, un néovaisseau choroïdien rétrofovéolaire associé à un trou maculaire et à une membrane épirétinienne. À droite, il existe un aspect de membrane épimaculaire.RésultatsUne angiographie à la fluorescéine des deux yeux permet de confirmer l’existence d’un néovaisseau choroïdien rétrofovéolaire de type visible à gauche. Sur l’examen tomographique en cohérence optique, nous retrouvons le néovaisseau choroïdien, un trou maculaire et une membrane épirétinienne à gauche ; à droite, un syndrome de traction vitréo-maculaire.DiscussionLa coexistence sur un œil d’un trou maculaire et d’un néovaisseau choroïdien rétrofovéolaire est rare. Cependant cette association a déjà été décrite, chez un patient dépourvu de décollement postérieur du vitré. L’association de ces deux anomalies maculaires s’expliquait par la présence d’une déchirure de l’épithélium pigmentaire compliquant le néovaisseau, exerçant alors des forces de traction sur la rétine neuro-sensorielle et conduisant peu à peu à la constitution du trou maculaire. Dans notre cas, l’absence de décollement de l’épithélium pigmentaire exclut cette hypothèse. Le trou maculaire semble de toute évidence lié à une traction vitréo-maculaire, d’une part par l’association à une membrane épirétinienne, d’autre part par la présence sur l’œil adelphe d’un syndrome de traction vitréomaculaire.ConclusionCette polypathologie maculaire présentée est de survenue exceptionnelle. La physiopathologie du trou maculaire est ici, indépendante de la DMLA. Cette association, bien que rare, est grave, puisqu’elle risque de compromettre les chances de récupération visuelle du patient.

 Source : Elsevier-Masson
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Pauchard E, Patte M, Thomas V, Albertini E, Bacin F. 423 Survenue spontanée d’un trou maculaire associé à une membrane épirétinienne dans le cadre d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge de type exsudative. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S274-2S274.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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