Se connecter
Rechercher

326 Dépistage de la rétinopathie diabétique au sein d’une population rurale à l’aide d’un rétinographe non mydriatique itinérant

Auteurs : Beynat J, Arnavielle S1, Soulie-Strougar M1, Charles A1, Astruc K1, Metral P1, Bron A1, Creuzot-Garcher C1
Affiliations : 1Dijon
Date 2007, Vol 30, pp 2S245-2S245Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80138-0
Strabismes
Résumé

IntroductionLe but de cette étude était d’évaluer l’intérêt du dépistage de la rétinopathie diabétique dans une population rurale, à l’aide d’un rétinographe non mydriatique itinérant.Objectifs et MéthodesMille neuf cent soixante-quatorze patients diabétiques ont été dépistés entre 2005 et 2006 : 676 la première année, puis 1 298 la deuxième année. Les 4 départements de la région Bourgogne étaient visités, ceci sur 72 sites, correspondant aux cantons les moins médicalisés. Un orthoptiste réalisait l’acquisition des photos couleur du fond d’œil sur 4 champs (pôle postérieur, quadrants nasal, temporal et supérieur) à l’aide du rétinographe non mydriatique. L’analyse des clichés était effectuée dans le service d’Ophtalmologie du CHU de Dijon, selon la classification de l’ALFEDIAM. Les ophtalmologistes libéraux s’étaient engagés à voir en consultation les patients dépistés dans un délai d’un mois.RésultatsSur les 1 974 patients dépistés, 103 présentaient une rétinopathie diabétique (5,2 %), dont 70 une rétinopathie diabétique non proliférante minime (68 %), 21 une rétinopathie diabétique non proliférante modérée (20,4 %) et 12 une rétinopathie diabétique non proliférante sévère (11,6 %). Le taux de clichés ininterprétables était de 27,6 %. L’âge moyen des patients présentant une rétinopathie diabétique était de 67,5 ans (de 27 à 94 ans). L’ancienneté moyenne du diabète était de 16,5 ans. Un traitement insulinique était retrouvé chez 48 de ces patients (46,6 %) ; 35 connaissaient leur hémoglobine glycosylée (34 %) avec une moyenne de 7,8 %. Dix-neuf avaient bénéficié d’une consultation ophtalmologique durant l’année précédant le dépistage (18.4 %), 38 entre 1 et 2 ans avant le dépistage, 28 au-delà de 2 ans avant (27,2 %), 10 au-delà de 5 ans (9,7 %), et 7 n’avaient jamais vu d’ophtalmologiste (6,8 %).DiscussionLe coût moyen lié à l’organisation de la campagne était de 142 euros par patient. La proportion de dépistage positif était de 5,2 %. Plus de la moitié des patients présentant une rétinopathie diabétique n’avait pas bénéficié de la consultation annuelle de dépistage recommandée. La majorité des rétinopathies dépistées étaient des formes non proliférantes, pouvant bénéficier d’un traitement préventif ou d’une surveillance.ConclusionCe dépistage permet d’améliorer la qualité du suivi ophtalmologique des patients diabétiques en zone rurale. L’augmentation du nombre de patients par séance ainsi qu’un meilleur ciblage permettrait d’augmenter les performances sanitaires et économiques des campagnes à venir.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Beynat J, Arnavielle S, Soulie-Strougar M, Charles A, Astruc K, Metral P, Bron A, Creuzot-Garcher C. 326 Dépistage de la rétinopathie diabétique au sein d’une population rurale à l’aide d’un rétinographe non mydriatique itinérant. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S245-2S245.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.