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291 Névrite optique rétrobulbaire et sclérose en plaques : intérêts de la mesure de la couche des fibres visuelles en tomographie par cohérence optique

Auteurs : Lamirel C, Gout O1, Iossivof D1, Deschamps R1, Cochereau I2, Vignal Clermont C1
Affiliations : 1Paris2Angers
Date 2007, Vol 30, pp 2S234-2S234Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80103-3
Strabismes
Résumé

ButÉvaluer la cinétique de l’amincissement de la couche des fibres visuelles mesuré par la tomographie en cohérence optique (OCT) après une névrite optique rétrobulbaire.Matériels et MéthodesÉtude rétrospective sur des patients qui ont présenté un épisode unique de névrite optique rétrobulbaire sur un œil ou les deux yeux. Cinq groupes d’OCT définis selon le délai entre le début de la névrite optique rétrobulbaire et la réalisation de l’OCT (< 1 mois, 1 à 3 mois, 3 à 6 mois, 6 mois à 1 an et > 1 an) ont été analysés par une ANOVA (ANalysis Of VAriance between groups). Nous avons ensuite étudié l’ensemble des OCT réalisés à plus d’un mois après le début des signes. Nous avons séparé les OCT en 3 groupes en fonction du statut neurologique des patients : névrite optique rétrobulbaire isolée avec IRM normale, névrite optique rétrobulbaire isolée avec IRM répondant aux critères de Barkhof ou sclérose en plaques cliniquement définie. L’analyse a été faite par un modèle général linéaire à pente séparée avec comme variable prédictive le délai entre l’OCT et le début de la névrite optique rétrobulbaire.RésultatsCinquante-deux OCT réalisés sur des yeux atteints de névrite optique rétrobulbaire et 42 OCT sur des yeux controlatéraux « sains » ont été inclus. Nous avons retrouvé un effet du facteur délai à la fois pour les yeux atteints (F (4,45) = 12,1 ; p > 0,001) et pour les yeux « sains » (F (4,37) = 3,03 ; p < 0,05). Les tests post-hoc ont montré que l’amincissement était significatif dès le groupe 6 à 12 mois pour les yeux atteints. Pour les yeux « sains » , l’amincissement n’était présent que pour le groupe de délai supérieur à 1 an. Pour les yeux atteints de névrite optique rétrobulbaire, le modèle général linéaire a montré une interaction significative entre le délai et le statut neurologique (F (3,28) = 7,21 ; p = 0,001). Les patients avec une névrite optique rétrobulbaire isolée et une IRM anormale ou les patients avec une sclérose en plaques définie avaient un amincissement plus rapide que les patients avec une IRM normale.DiscussionL’amincissement de la couche des fibres visuelles est dû à des pertes et des lésions d’axones et non pas à une démyélinisation. L’OCT, en mesurant la perte axonale, permet d’évaluer cette composante et de la différencier de la démyélinisation. L’OCT est un complément de l’IRM.ConclusionL’OCT permet de mesurer l’atrophie de la couche des fibres visuelles après une névrite optique rétrobulbaire ou en dehors de tout épisode aigu dans la sclérose en plaques. Cet amincissement diffère selon le statut neurologique des patients.

 Source : Elsevier-Masson
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Lamirel C, Gout O, Iossivof D, Deschamps R, Cochereau I, Vignal Clermont C. 291 Névrite optique rétrobulbaire et sclérose en plaques : intérêts de la mesure de la couche des fibres visuelles en tomographie par cohérence optique. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S234-2S234.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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