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272 Rétinochoroidites toxoplasmiques : traitement par cotrimoxazole

Auteurs : Mghaieth Benzina F, Baccouri R1, Turki F1, Bouraoui R1, Largueche L1, Bettaieb A1, Zaafouri T1, El Matri L1
Affiliations : 1Tunis, Tunisie
Date 2007, Vol 30, pp 2S229-2S229Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)80084-2
Les traumatismes du globe oculaire
Résumé

IntroductionLa toxoplasmose oculaire est une rétinochoroïdite infectieuse. Elle représente la première cause d’uvéite postérieure. Elle peut être grave du fait de la fréquence des récidives avec risque de cécité. À travers cette étude, nous rapportons les résultats du traitement des rétinochoroïdites toxoplasmiques par cotrimoxazole (Bactrim®).Matériels et MéthodesNeuf cas de toxoplasmose oculaire ont été traités par cotrimoxazole. Le diagnostic de toxoplasmose oculaire a été posé sur l’aspect clinique de la rétinite focale, la présence d’une lésion préexistante pigmentée et d’une inflammation vitréenne. Tous les patients ont bénéficié d’une angiographie rétinienne à la fluorescéine et d’un bilan paraclinique (IGM, IGG, PCA). Les patients ont été mis sous cotrimoxazole à la dose de 960 mg deux fois par jour pendant 15 jours puis la moitié de la dose pendant un mois. La corticothérapie a été débutée à J3 et prolongée pendant 10 jours en cas de réaction inflammatoire vitréenne importante.RésultatsNeuf patients, 3 hommes et deux femmes âgés de 15 à 60 ans avec un âge moyen de 28.5 ans ont été traités. Le siège du foyer de rétinochoroïdite était proche de la papille (Jensen) dans 4 cas, menaçant la macula dans 2 cas et périphérique dans 2 cas. Une lésion préexistante a été notée dans 5 cas. L’évolution était favorable dans tous les cas avec cicatrisation du foyer de rétinochoroïdite, régression de l’inflammation vitréenne et restauration de l’acuité visuelle. Le recul moyen était de 11.6 mois. Nous n’avons noté aucun cas de récidive.DiscussionPlusieurs protocoles de traitement ont été proposés. Ils sont tous efficaces mais exposent à des effets secondaires parfois graves. Le traitement par cotrimoxazole semble donner le même résultat avec beaucoup moins d’effets indésirables. Il a l’avantage d’être prescrit en ambulatoire. Il n’est pas toxique et semble bien toléré.ConclusionLe traitement par cotrimoxazole peut constituer une bonne alternative au traitement de référence qui est l’association pyriméthamine/sulfadiazine.

 Source : Elsevier-Masson
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Mghaieth Benzina F, Baccouri R, Turki F, Bouraoui R, Largueche L, Bettaieb A, Zaafouri T, El Matri L. 272 Rétinochoroidites toxoplasmiques : traitement par cotrimoxazole. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S229-2S229.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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