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075 Profil évolutif et pronostique du syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada

Auteurs : Gorbel M, Yakoubi S1, Hamdi R1, Mahjoub H1, Khochtali S1, Ben Hadj Hamida F1
Affiliations : 1Sousse, Tunisie
Date 2007, Vol 30, pp 2S171-2S171Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)79887-X
La presbytie
Résumé

ObjectifÉtablir un profil évolutif et pronostique du syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada.Matériels et MéthodesEtude rétrospective portant sur 56 yeux de 30 patients présentant un syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada. Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique, une angiographie à la fluorescéine et un examen général. Le traitement a reposé sur une corticothérapie générale, treize patients ont reçu 3 bolus de 1 g de méthylprednisolone, relayés par la prednisone per os avec durée moyenne de 4 mois et 17 patients ont reçu directement la prednisone per os avec durée moyenne de 5 mois. Quatre patients ont nécessité le recours aux immunosuppresseurs, avec des bolus de cyclophosphamide dans 3 cas et la ciclosporine orale dans 1 cas.RésultatsL’âge moyen de nos patients était de 35 ans. L’examen initial du fond d’œil a montré un décollement séreux rétinien dans 38 yeux, une hyalite dans 35 yeux, une papillite dans 17 yeux et un œdème maculaire dans 3 yeux. L’acuité visuelle était inférieure à 0,1 dans 46 % des yeux, entre 0,1 et 0,5 dans 36 % des yeux et supérieure à 0,5 dans 16 % des yeux. Au bout de 3 semaines de traitement, une amélioration de l’acuité visuelle a été notée dans 91 % des cas. Sur le plan anatomique, l’examen du fond d’œil a montré une re-application des décollements séreux rétiniens avec apparition d’un remaniement de l’épithélium pigmenté. Une récurrence est survenue dans 10 cas, contrôlée par un traitement corticoïde qui a été associé aux immunosuppresseurs dans 4 cas. Nous avons noté des complications à type de cataracte et de glaucome.DiscussionLe pronostic du syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada est influencé par plusieurs facteurs. L’âge jeune et la sévérité de l’atteinte initiale constituent des facteurs de mauvais pronostic. Un traitement précoce, basé sur une corticothérapie par voie intraveineuse relayée par la voie orale avec une dégression lente et une durée minimale de 6 mois, permet de diminuer la fréquence des récurrences et des complications.ConclusionLe syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada est une affection rare qui touche surtout l’adulte jeune. Une corticothérapie précoce et prolongée, parfois associée à des immunosuppresseurs a permis d’améliorer le pronostic.

 Source : Elsevier-Masson
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Gorbel M, Yakoubi S, Hamdi R, Mahjoub H, Khochtali S, Ben Hadj Hamida F. 075 Profil évolutif et pronostique du syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S171-2S171.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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