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071 Diagnostic des uvéites sarcoïdosiques : apport des examens paracliniques et proposition d’une stratégie diagnostique

Auteurs : Abi Ayad N, Kodjikian L1, Seve P1, Gambrelle J1, Fleury J1, Broussolle C1, Grange JD1
Affiliations : 1Lyon
Date 2007, Vol 30, pp 2S170-2S170Revue : Journal français d'ophtalmologieDOI : 10.1016/S0181-5512(07)79883-2
La presbytie
Résumé

IntroductionLa sarcoïdose est de diagnostic difficile. Nous avons étudié la rentabilité des examens paracliniques pour le diagnostic d’uvéites sarcoïdosiques.Objectifs et MéthodesÉtude rétrospective collaborative ophtalmologiste-interniste effectuée à partir de 92 patients pris en charge pour une uvéite de novembre 2003 à novembre 2006. Les examens biologiques, l’imagerie morphologique et nucléaire ainsi que les prélèvements biopsiques sont étudiés.Résultats13 patients caucasiens ont été identifiés. L’enzyme de conversion de l’angiotensine, le lysozyme sérique, la radiographie pulmonaire et la tomographie thoracique ont été réalisés systématiquement avec respectivement des résultats contributifs dans 92 %, 72 %, 15 %, 69 % des cas ; une alvéolite lymphocytaire pathologique était présente dans 6/10 cas ; le diagnostic histologique a été fait à partir des biopsies d’adénopathies en médiastinoscopie (4/4), des biopsies de sarcoïdes cutanées (2/2), d’une biopsie de nodule conjonctival (1/1), d’une biopsie de glandes salivaires accessoires (1/9), d’une biopsie bronchique (1/6). Sur 4 scintigraphies au Gallium, la moitié était contributive. La tomographie par émission de positrons a montré une fixation cervicale alors que les autres techniques d’imagerie étaient négatives (1 cas) ou a montré une fixation médiastinale évocatrice de sarcoïdose alors que la scintigraphie au Gallium était douteuse (2 cas).DiscussionNous confirmons la meilleure rentabilité du scanner thoracique par rapport à la radiographie pulmonaire et la sensibilité de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Des études récentes ont montré l’intérêt d’examens paracliniques pour le diagnostic d’uvéites sarcoïdosiques en l’absence de preuve histologique.ConclusionLa mise en évidence du granulome typique reste l’examen diagnostique de référence. L’imagerie nucléaire constitue un examen de deuxième intention en cas de forte présomption clinique. Notre étude suggère l’intérêt de la tomographie par émission de positrons en comparaison de la scintigraphie au Gallium.

 Source : Elsevier-Masson
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Abi Ayad N, Kodjikian L, Seve P, Gambrelle J, Fleury J, Broussolle C, Grange JD. 071 Diagnostic des uvéites sarcoïdosiques : apport des examens paracliniques et proposition d’une stratégie diagnostique. Journal français d'ophtalmologie. 2007;30:2S170-2S170.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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