ButÉtude rétrospective sur 7 cas de réactivation de choriorétinite toxoplasmique congénitales dues à une co-infection virale chez des immunocompétents.Matériels et MéthodesL’histoire de 6 patients âgés de 14 à 30 ans immunocompétents de 2000 à 2006 hospitalisés pour un ARN Syndrome unilatéral est revue. Le trouble vitréen majeur de départ fait errer le diagnostic. Tous les patients ont eu dans les 48 heures une PCA à la recherche des virus de type herpès et une recherche de Toxoplasma Gondii — selon que l’œil controlatéral présentait ou non des cicatrices choriorétiniennes, détermination du coefficient de Witmer, sérologies sanguines. Un traitement antiviral intraveineux et intravitréen a été administré dès le départ. Le septième est hospitalisé pour réactivation de foyers para maculaires uni et controlatéraux résistant aux antiparasitaires depuis 8 mois.RésultatsSix patients ont eu une co-infection virale (HSV 2) et toxoplasmique mise en évidence soit par PCR, par ImmunoBlot ou par coefficient de Witmer. Le dernier patient présentait une rubéole active. Les traitements anti-viraux et antiparasitaires ont été efficaces dans 70 % des cas. 30 % ont été résistants à L’Adiazine-Malocid. Le diagnostic a erré en moyenne six semaines. Le trouble vitréen a persisté en moyenne 12 mois (6-24 mois) laissant apercevoir vers la 8esemaine des plages étendues de nécrose rétinienne blanches.ConclusionUne des causes de réactivation de toxoplasmose congénitale chez l’immunocompétent peut être une co-infection virale.