L’IRM est l’examen d’imagerie de référence pour le diagnostic positif (dissémination spatiale et temporelle des lésions) et différentiel de la sclérose en plaques, le suivi des patients, l’évaluation encore difficile de l’atrophie, le dépistage des effets positifs (concept denon evidence of disease activity) et négatifs des traitements. L’harmonisation des protocoles IRM est la meilleure façon de suivre correctement les patients. Ce travail est en cours au niveau de l’Observatoire français de la sclérose en plaques [OFSEP], avec un accord de la CNIL obtenu au printemps dernier pour le recueil de l’IRM, plusieurs sites publics et privés opérationnels sur le territoire, un partenariat avec les principaux industriels, une plateforme sécurisée et centralisée accessible aux chercheurs et médecins sur des projets définis et validés par le comité scientifique et comité de pilotage de l’OFSEP, un site web accessible aux patients et à la communauté médicale (http://www.ofsep.org/). L’imagerie 3D, T1/T2/FLAIR permet d’améliorer la sensibilité de détection des lésions démyélinisantes et de la LEMP, une meilleure évaluation de l’atrophie, la possibilité de reconstruire dans différents plans et ainsi de comparer les examens entre eux pour mieux caractériser l’évolution des lésions actives. Un suivi rapproché avec un protocole court sans injection de gadolinium est également préconisé pour le suivi des patients sous natalizumab en fonction de la stratification du risque de LEMP. Respecter ces recommandations sur l’ensemble du territoire est le meilleur garant d’un suivi longitudinal IRM de qualité pour les patients.