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Vascularites médicamenteuses : à propos d’une série de 13 cas

Auteurs : Fathallah N1, Ouni B1, Mokni S2, Baccouche K3, Atig A4, Ghariani N2, Azzabi A5, Denguezli M2, Slim R1, Salem C1
Affiliations : 1Département de pharmacologie, faculté de médecine de Sousse, université de Sousse, avenue Md Karoui, 4002 Sousse, Tunisie2Département de dermatologie, CHU Farhat Hached, 4002 Sousse, Tunisie3Département de rhumatologie, CHU Farhat Hached, 4002 Sousse, Tunisie
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Date 2019 Juin 24, Vol 74, Num 3, pp 347-354Revue : TherapiesType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.therap.2018.07.005
Pharmacovigilance
Résumé

IntroductionLes vascularites cutanées médicamenteuses représentent 10 à 20 % des cas de vascularites cutanées secondaires. Plusieurs médicaments peuvent être incriminés dans leur survenue. Notre étude avait pour objectifs d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, histopathologiques et évolutives des vascularites cutanées médicamenteuses à partir d’une série de cas.MéthodesNous avons mené une étude rétrospective de janvier 2006 à décembre 2015 à partir des cas notifiés au centre régional de pharmacovigilance de Sousse, Tunisie et provenant des services du CHU de Farhat Hached et de Sahloul de Sousse, Tunisie. Le diagnostic a été établi selon les critères proposés par le groupe de l’American college of rheumatology (ACR).RésultatsNous avons recensé treize cas de vascularites cutanées sur une période de dix ans, soit une incidence moyenne de 1,3 nouveaux cas par an. L’âge moyen était de 40,84 ans. Le délai moyen d’apparition de la vascularite depuis l’introduction du médicament était de 14,46 jours avec des extrêmes variant de 5 jours à six semaines. La majorité avait une atteinte dermatologique isolée. L’association à d’autres plaintes extracutanées a été notée dans cinq cas. Une biopsie cutanée a été réalisée chez tous nos patients montrant un aspect histologique de vascularite leucocytoclasique, associée à une nécrose fibrinoïde, une extravasation des globules rouge et une capillarite allergique. L’évolution était favorable chez tous les patients. Les médicaments incriminés dans notre série étaient l’amoxicilline, la pristinamycine, la rifampicine, le fluconazole, la metformine, le glimépiride, le phénobarbital, la gabapentine, le fénofibrate, l’ibuprofène, l’allopurinol, le rituximab et la tinzaparine.ConclusionSeule l’intégration des éléments anamnestiques, cliniques, biologiques et histopathologiques permet en général de poser précocement le diagnostic d’une vascularite médicamenteuse afin d’instaurer le traitement adapté et prévenir une extension systémique pouvant constituer un élément de mauvais pronostic.

Mot-clés auteurs
Vascularites; Médicaments; Imputabilité;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Fathallah N, Ouni B, Mokni S, Baccouche K, Atig A, Ghariani N, Azzabi A, Denguezli M, Slim R, Salem C. Vascularites médicamenteuses : à propos d’une série de 13 cas. Therapie. 2019 Juin 24;74(3):347-354.
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Dernière date de mise à jour : 13/06/2019.


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