Si la précarité peut toucher des élèves de n’importe quelle filière, ceux qui se destinent au métier d’infirmier ou d’infirmière sont particulièrement mal lotis. Percevant des indemnités de stages inférieures à celles des autres étudiants, dépendant de la région et non du centre régional des œuvres universitaires et scolaires, ils doivent aussi faire face à un programme de formation très chargé. Nombre d’entre eux se tournent alors vers l’intérim, qui leur permet de gagner ce qu’il faut pour continuer à apprendre leur futur métier. Une situation qui ne devrait plus avoir cours en 2023 : tous les étudiants devraient pouvoir se former dans de bonnes conditions.