L’imagerie de paroi a bénéficié de nombreuses avancées techniques permettant aujourd’hui d’avoir des images d’excellente qualité. Cette imagerie est désormais utilisée en pratique clinique courante en neurologie. Il est donc important de savoir réaliser et interpréter cette imagerie en tant que radiologues.La technique de l’imagerie de paroi est exigeante et doit être réalisée de manière adaptée. Les séquences clés sont les séquences 3D T1 en sang noir, sans puis après injection de contraste et saturation de la graisse. La résolution cible est de 500 microns, avec une résolution minimale conseillée de moins de 700 microns. Des techniques optimisées de suppression des flux lents et du signal veineux sont recommandées.La lecture des images doit être rigoureuse, dans les 3 plans. Elle doit tenir compte du contexte.Une collaboration étroite et une excellente communication entre radiologue et clinicien sont nécessaires afin d’optimiser sa lecture et son interprétation de l’imagerie de paroi. Les principales indications de l’imagerie de paroi sont : le diagnostic d’une artérite à cellules géantes (Horton), la caractérisation des sténoses intracrâniennes, le bilan étiologique d’un accident ischémique constitué sans cause retrouvée, la caractérisation de plaque d’athérome, ou l’identification d’un anévrysme à risque.Au cours de cette session, une mise en situation à base de dossiers typiques et moins typiques sera réalisée, avec un dialogue entre le radiologue et le neurologue. La sémiologie de base sera rappelée, avec les aspects les plus typiques et moins typiques pour chaque pathologie. Les pièges les plus courants seront abordés afin de pouvoir les identifier et les éviter. Des astuces tirées de notre expérience seront partagées pour être plus pertinent dans son interprétation.