IntroductionLes maladies associées aux anticorps anti-MOG (MOGAD) débutent fréquemment chez des femmes qui sont en âge de procréer. L’impact de la grossesse et du post-partum sur la maladie est, à ce jour, inconnu.ObjectifsÉvaluer l’impact de la grossesse et du post-partum sur l’activité de la maladie et notamment le taux annualisé de poussées.MéthodesNous avons analysé de façon rétrospective les données de toutes les patientes présentant une MOGAD en âge de procréer au sein de la cohorte nationale NOMADMUS. Le taux annualisé de poussées par trimestre a été étudié chez les patientes dont la maladie était antérieure à la grossesse.RésultatsCent quarante-quatre patientes en âge de procréer ont été identifiées. Quarante-trois grossesses (chez 34 patientes) ont été analysées. Dix-huit patientes ont révélé leur maladie pendant la grossesse (n = 5) ou le post-partum (n = 13). Sur les 25 grossesses débutant chez des patientes ayant un diagnostic préalable de MOGAD, aucune n’a présenté de poussée pendant la grossesse (seulement 3 en post-partum). Aucun facteur de risque de poussée n’a pu être identifié. Les données de suivi des grossesses étaient rassurantes.DiscussionCes données concernent une maladie rare et concernent donc peu de grossesses. Néanmoins, il s’agit de la première étude analysant spécifiquement l’impact de la grossesse et du post-partum dans le cadre de la MOGAD.ConclusionIl existe une réduction importante du taux annualisé de poussées au cours de la grossesse et du post-partum chez les patientes présentant une MOGAD.