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Nos étudiants sont-ils neurophobes ? Image de la neurologie chez les étudiants de médecine de Strasbourg

Auteurs : Bigaut K, Reschwein CDate 2022 Avril, Vol 178, pp S98-S99Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/j.neurol.2022.02.351
P-25.01
Résumé

IntroductionTerme employé pour la première fois en 1994, la neurophobie est la peur de la neurologie, liée aux difficultés des étudiants pour appliquer leurs connaissances théoriques aux situations cliniques pratiques.ObjectifsL’objectif était d’analyser ce phénomène chez les étudiants de médecine de Strasbourg et d’en rechercher les facteurs y contribuant.Patients et méthodesUne enquête a été envoyée aux 1250 étudiants de médecine de 2eà 6eannée de la faculté de Strasbourg via les réseaux sociaux. Le questionnaire était divisé en 4 parties avec des questions : (1) démographiques, (2) appréciant leur degré d’intérêt, de connaissances, d’impression de difficulté et de confiance clinique pour 10 spécialités médicales, (3) sur les facteurs contribuant à rendre l’apprentissage de la neurologie difficile et (4) sur comment améliorer l’enseignement de neurologie.RésultatsNous avons eu 468 réponses. La neurologie était considérée comme une spécialité parmi les plus difficile à apprendre avec un moindre degré de confiance clinique. Cependant, l’intérêt pour la neurologie était supérieur aux autres spécialités et les connaissances subjectives similaires. Les étudiants ayant été exposés à des situations cliniques neurologiques ressentaient moins de neurophobie. Les pistes d’amélioration étaient de mieux intégrer les situations pratiques aux connaissances théoriques notamment via des vidéos ou la simulation.DiscussionCes résultats confirment les études d’autres pays portant sur cette question en montrant un certain degré de neurophobie parmi nos étudiants, qui est cependant moins net.Les différentes variables étant corrélées entres elles, augmenter l’intérêt des étudiants en rendant l’enseignement plus attractif pourrait avoir un effet positif sur le sentiment de difficulté ressentie par les étudiants et leur confiance clinique.ConclusionRendre l’enseignement de neurologie plus attractif en intégrant de manière précoce théorie et situations pratiques pourrait être une clé pour combattre la neurophobie ressentie par une partie de nos étudiants.

Mot-clés auteurs
Enquête; Neurophobie; Pédagogie médicale;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Bigaut K, Reschwein C. Nos étudiants sont-ils neurophobes ? Image de la neurologie chez les étudiants de médecine de Strasbourg. Rev. Neurol. (Paris). 2022 Avr;178:S98-S99.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/12/2023.


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