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Quelle est la place de la Médecine Physique dans les myopathies cortisoniques ?

Auteurs : Boutalja H, Kyal N, Lmidmani F, Elfatimi ADate 2020 Septembre, Vol 176, pp S97-S97Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/j.neurol.2020.01.278
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Résumé

IntroductionLa myopathie cortisonique est la plus fréquente des myopathies iatrogènes d’origine médicamenteuse. Le rôle de l’activité physique dans son traitement est rarement montionné. D’où l’intérêt de décrire la place de la rééducation dans sa prise en charge.ObservationCinq patientes dont la moyenne d’âge est de 25 ans [19–28 ans], suivies en notre service pour rééducation d’une myopathie cortisonique, et qui ont profité d’une surrénalectomie bilatérale, présentaient à l’examen clinique un déficit moteur proximal, symétrique, prédominant sur la ceinture pelvienne et les quadriceps avec une amyotrophie importante. Les patientes ont bénéficié d’un protocole de rééducation fonctionnelle qui avait pour but de récupérer les performances musculaires après le geste chirurgicale, reprendre un schéma de marche fonctionnel et d’augmenter l’autonomie fonctionnelle. Plusieurs programmes de rééducation ont été proposés selon la durée et la fréquence, le type de travail effectué, l’intensité et les muscles ciblés par la rééducation. Les résultats étaient satisfaisants surtout sur les capacités motrices, les mouvements actifs et la posture ainsi que la qualité de vie validés par les échelles : New Functional Ambulation Classification (FAC modifiée), Mesure de l’Indépendance Fonctionnelle (MIF), Medical Outcome Study Short Form-36 (MOSSF-36) ainsi que Mesure de la Fonction Motrice (MFM), permettant ainsi aux patientes de retrouver leur état fonctionnel antérieur.DiscussionLa rééducation, longtemps déconseillée, semble aujourd’hui tenir une place prépondérante au sein de l’arsenal thérapeutique des myopathies cortisoniques. Plusieurs études concluent à la non-dangerosité de la rééducation et certaines montrent une amélioration significative de critères évaluant l’activité de la maladie (comme son retentissement fonctionnel ou sur la qualité de vie) et la fatigabilité.ConclusionLa rééducation, qu’elle soit aérobie, anaérobie ou mixte, nous semble aujourd’hui un palier thérapeutique qui doit être associé systématiquement au traitement médicamenteux proposé aux patients atteints de myopathies cortisoniques.

Mot-clés auteurs
Myopathie; Cortisonique; Rééducation;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Boutalja H, Kyal N, Lmidmani F, Elfatimi A. Quelle est la place de la Médecine Physique dans les myopathies cortisoniques ?. Rev. Neurol. (Paris). 2020 Sep;176:S97-S97.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 15/09/2020.


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