IntroductionLesWake up stroke(WUS) représentent 25 à 30 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques. Une situation clinique fréquente liée à une physiopathologie particulière.ObjectifsDéterminer si le WUS serait différent duAwake onset stroke(AOS) par rapport à ses aspects cliniques, radiologiques et évolutifs.Patients et méthodesÉtude longitudinale menée sur une année. Le groupe WUS constitue les patients présentant les premiers signes au réveil. Le groupe contrôle comprend ceux ayant eu l’AVC à l’état réveillé. Imagerie en urgence était faite chez tous les patients. Les malades traités par ténecteplase étaient inclus. Le devenir des patients était évalué par l’échelle Rankin modifiée à 90 j, sauf pour les malades thrombolysés. L’étude statistique était faite par analyse multivariée via SPSS.RésultatsDepuis décembre 2017, 295 patients ayant un AVC ischémique ont été colligés ; 68 patients (23 %) remplissaient les critères de WUS et 227 patients (77 %) au AOS. Nos résultats ne retrouvaient pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes quant à l’âge, le sexe, les FDRVx étudiés, la sévérité clinique initiale, les paramètres radiologiques, et le devenir des patients à 90 j. Trente-deux patients du groupe WUS et 2 patients du groupe AOS étaient thrombolysés.DiscussionLes résultats de notre cohorte démontrent que les WUS peuvent être considérés comme une situation particulière, mais qui ne change rien quant à la clinique, radiologie et évolution des patients par rapport à ceux avec horaire connu. Cette absence de différence entre les WUS et AOS rejoint les résultats retrouvés dans la littérature.ConclusionMalgré sa physiopathologie singulière, le phénomène de WUS ne présente pas de problème de prise en charge en dehors de l’éligibilité à la thrombolyse. L’IRM avec recherche de Mismatch peut s’avérer intéressante.