IntroductionLe diagnostic de l’hypertension intracrânienne repose sur les critères de DANDY. C’est une urgence thérapeutique car le pronostic visuel est compromis. Le traitement comporte le DIAMOX et des ponctions évacuatrices.ObjectifsÉtablir un diagnostic d’HIC précoce. Décrire les différents aspects cliniques et para-cliniques. Rechercher les pathologies associées au cours de l’HIC secondaire. Étudier les différentes modalités thérapeutiques.MéthodesIl s’agit d’une étude rétrospective portant sur l’HIC idiopathique durant une période de deux ans concernant 26 patients colligés après consultation des dossiers au niveau du service de neurologie du CHU d’ANNABA qui nous a permis de remplir des fiches techniques. Les données ont été recueillies et analysées selon une méthode statistique qui nous a permis une meilleure approche épidémiologique, sémiologique et thérapeutique. La répartition des patients a été faite sur plusieurs caractéristiques(l’âge, le sexe et bilan).RésultatsOn note une prédominance féminine et les motifs de consultation sont les céphalées et vomissements. L’atteinte de l’acuité visuelle est rencontrée dans 42,30 % des cas et le champ visuel est altéré dans 27,77 %. Tous nos patients avaient un œdème papillaire. L’angio-IRM était normale chez tous les patients. La prise de contraceptifs oraux est retrouvée chez 18,18 %. 22,22 % avaient une anémie ; 16,66 % avaient une vascularite associée ; un cas de dysthyroïdie et un cas de brucellose. L’acétazolamide est donné à tous les patients.DiscussionDans notre série, l’incidence de l’HIC est estimée à 4 cas pour 200 personnes. La céphalée et l’œdème papillaire sont les signes les plus fréquents. L’angio-IRM est systématique et elle est toujours normale. Le LCR est de composition normale. 69,23 %de nos patients sont sédentaires ce qui explique l’obésité ; rôle déterminant dans la survenue de l’HIC. Le traitement repose sur diamox et épitomax associé toujours à un régime alimentaire.ConclusionLe diagnostic d’HIC idiopathique repose sur le fond d’œil. La réalisation d’une neuro-imagerie est urgente afin d’éliminer un processus expansif intracrânien. Son traitement est médical ; rarement chirurgical.