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F - 4 Traitement par rituximab dans un cas de sclérose en plaques (SEP) rémittente réfractaire

Auteurs : Berets O1, Defuentes G1, Dubecq C1, Escobar E1, Soula M1, Zing E1
Affiliations : 1Service de Médecine interne-Hôpital d’Instruction des Armées Percy 92141 Clamart
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 177-178Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90836-X
Sclérose en plaques
Résumé

IntroductionLe rituximab (RX), anticorps (Ac) anti-CD20 a révolutionné le traitement des lymphomes B, puis des maladies auto-immunes. Essayé récemment dans la neuro-myélite optique (NMO), son utilisation dans la SEP paraît intéressante.ObservationsDossier 19347415. Femme de 30 ans présentant une SEP rémittente depuis 2000 avec de nombreuses poussées. Malgré un traitement par 2 interférons, la multiplication des poussées et l’aggravation progressive de l’EDSS (6) a conduit en 2004 à un traitement par mitoxantrone (MTX) 120 mg sur 6 mois, avec un retour à un EDSS à 3,5 et relais par acétate de glatiramer. Après une période de 6 mois avec un EDSS à 3,5 sans poussées, survenaient de nouvelles poussées subintrantes invalidantes résistant aux bolus de méthylprednisolone (EDSS de nouveau à 6). Il était discuté un nouveau traitement par MTX (80 mg) ou par cyclophosphamide. Du fait du risque leucémogène induit par ces 2 antimitotiques et d’insuffisance cardiaque lié à la MTX, on proposait en octobre 2005 un traitement par RX (4 perfusions de 700 mg par semaine pendant 1 mois dans le cadre du protocole des lymphomes), avec une parfaite tolérance. Il n’était pas envisagé de traitement de fond par la suite, compte tenu des incertitudes sur les éventuelles interactions avec le RX. L’EDSS est stable à 3,5 depuis, sans poussées. On notait une lymphopénie modérée sans infection. Une nouvelle activité de la maladie pourrait justifier une nouvelle cure de RX.DiscussionLe RX est un Ac monoclonal anti-CD20 bien toléré. Son utilisation dans la NMO est logique du fait de la présence des Ac anti-NMO. Dans la SEP, la physiopathologie concerne surtout le lymphocyte T mais aussi le lymphocyte B (LB) avec sécrétion d’Ac, rendant légitime l’utilisation du RX, permettant dans notre observation de surseoir à un traitement de fond. La lymphopénie B induite ne semble pas entraîner d’infections.ConclusionLe RX, par son action sur le LB, sa bonne tolérance et sa simplicité d’utilisation, pourrait être une alternative thérapeutique dans la SEP après échec des traitements classiques. Des essais de phases II-III sont en cours.

 Source : Elsevier-Masson
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Berets O, Defuentes G, Dubecq C, Escobar E, Soula M, Zing E. F - 4 Traitement par rituximab dans un cas de sclérose en plaques (SEP) rémittente réfractaire. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):177-178.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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