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J - 37 Étude des stimulations répétitives à 2 et 3 HZ dans la myasthénie

Auteurs : Vallet A-E1, Bouhour F1, Chauplannaz G1, Vial C1
Affiliations : 1Service d’Electroneuromyographie et pathologies Neuromusculaires. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Pierre Wertheimer.59, Bd Pinel. 69003 Lyon
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 106-106Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90689-X
Pathologie neuromusculaire
Résumé

IntroductionLa myasthénie est une pathologie de la jonction neuromusculaire. Les stimulations nerveuses répétitives de couples nerf-muscles à basse fréquence en sont un des tests diagnostics. Elles montrent un décrément du PGAM.ObjectifsNotre but est l’étude de l’efficacité relative des stimulations à 2 et 3 Hz, ainsi que la définition des potentiels les plus intéressants à analyser pour le décrément, calculé classiquement à l’aide des potentiels 1 et 5.MéthodesPour ceci, nous avons réalisé des stimulations répétitives à 2 et 3 Hz sur les mêmes couples nerf-muscle chez différents patients myasthéniques avérés de notre consultation. L’étude fut réalisée sur 17 patients, d’âge moyen 52 ans, avec 14 patients atteints de myasthénie généralisée, 15 patients avec des anticorps anti-Rach et 2 avec des anti-Musk, 3 patients étaient atteints d’un thymome. L’analyse porta sur le pourcentage moyen de décrément, à 2 et 3 Hz, entre les différents potentiels de la salve de stimulation.RésultatsLe décrément obtenu était plus important à 3 Hz qu’à 2 Hz, de façon significative dans plus de 50 p. 100 des cas lorsqu’on analysait le décrément entre les potentiels 1 à 4 et 1 à 5. On observait de meilleurs décréments dans les muscles proximaux en règle générale. À 2 Hz, le décrément maximum fut obtenu dans la majorité des cas entre les potentiels 1 et 5. Par contre, à 3 Hz, dans un certain nombre de cas le calcul du décrément entre le premier potentiel et les potentiels 2 ou 3 permit de meilleurs résultats.DiscussionNous manquons de puissance, ce qui ne permet de démontrer la supériorité de 3 Hz sur 2 Hz pour tous les muscles explorés, mais les résultats obtenus sont cohérents avec d’autres études. On pourrait imaginer n’envoyer que quelques potentiels puisque le décrément est maximum vers le 5e, mais la salve de potentiels que l’on envoie pour stimuler chaque couple nerf-muscle a un intérêt supplémentaire : elle permet le « contrôle interne » de l’examen.ConclusionNous proposons de garder le protocole suivant pour le diagnostic de la myasthénie : stimulations répétitives à 3 Hz, avec des salves de 8 à 10 potentiels, et analyse du décrément entre le premier et le cinquième potentiel.

 Source : Elsevier-Masson
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Vallet A-E, Bouhour F, Chauplannaz G, Vial C. J - 37 Étude des stimulations répétitives à 2 et 3 HZ dans la myasthénie. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):106-106.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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