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J - 22 Myosite à inclusions et poliomyélite : un cas

Auteurs : Le Floch A1, Morales R1, Pageot N1, Pellissier JF2, Fernandez C2, Camu W1
Affiliations : 1Service de Neurologie — Hôpital Gui de Chauliac — CHU Montpellier — 34295 Montpellier2Service d’Anatomie Pathologique et de Neuropathologie — CHU La Timone — 13005 Marseille
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 98-98Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90674-8
Pathologie neuromusculaire
Résumé

IntroductionLa myosite à inclusions est une myopathie inflammatoire d’étiologie inconnue. Elle est associée à des pathologies diverses mais rarement à un antécédent de polyomyélite aiguë.ObservationN. dossier : HO2005886. Un homme de soixante-sept ans aux antécédents de polyomyélite à sept ans et conservant une monoparésie séquellaire modérée du membre inférieur droit consulta en 2000 pour une aggravation des troubles de la marche avec faiblesse du membre inférieur gauche. Le diagnostic porté alors fut celui de syndrome post polyomyélite. Il consulta deux ans plus tard devant l’apparition d’une faiblesse pour la flexion des doigts touchant les 2 mains et prédominant à gauche. L’examen neurologique montra un déficit asymétrique des fléchisseurs des doigts (4/5 à droite contre 3/5 à gauche) et une atteinte sévère du quadriceps gauche à 2/5. Le reste du testing musculaire était normal en dehors d’un léger déficit ancien des releveurs du pied droit. L’électromyogramme mit en évidence des tracés myogènes dans les deux quadriceps et les jambiers antérieurs. À l’IRM musculaire en séquence T1 il existait un hypersignal et une atrophie marqués des quadriceps avec respect relatif du droit antérieur, ainsi que des fléchisseurs profonds des doigts. Devant cette topographie élective évoquant une myosite à inclusions, une biopsie musculaire fut réalisée et confirma le diagnostic.DiscussionDes anomalies histologiques typiques de myosite à inclusions ont été décrites chez des patients avec des atteintes neurogènes chroniques. Une des hypothèses propose qu’elles soient l’expression finale commune sur le muscle de diverses atteintes chroniques du SNP. Dans notre cas, il existe non seulement des anomalies histologiques, mais aussi un tableau clinique classique.ConclusionL’association d’une myosite à inclusions à des antécédents de polyomyélite pourrait ne pas être fortuite. L’étude sémiologique précise permettrait de ne pas négliger d’autres hypothèses que le syndrome post polyomyélite.

 Source : Elsevier-Masson
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Le Floch A, Morales R, Pageot N, Pellissier JF, Fernandez C, Camu W. J - 22 Myosite à inclusions et poliomyélite : un cas. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):98-98.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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