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J - 18 Une complication inhabituelle d’un état de mal partiel moteur

Auteurs : Kammoun I1, Camdessanche JP1, Convers P1, Mazzola L1, Damon G1, Antoine JC1
Affiliations : 1Service de neurologie, hôpital Bellevue, 42055 Saint-Étienne Cedex 2 France
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 96-96Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90670-0
Pathologie neuromusculaire
Résumé

IntroductionL’épilepsie frontale rebelle se complique souvent de crises sérielles voire d’états de mal à composante motrice.ObservationObservation 004417 : une femme de 22 ans, droitière, sans antécédent néonatal a débuté à l’âge de 14 mois une épilepsie par des crises partielles motrices à prédominance hémicorporelle droite non fébriles. Cette épilepsie a d’emblée été pharmaco-résistante avec crises pluri-hebdomadaires le plus souvent morphéiques, Il s’agissait de crises toniques bilatérales plus marquées à droite sans trouble du contact et sans trouble phasique. L’examen neurologique était normal. Les EEG montraient un foyer intercritique fronto-central gauche. L’IRM mettait en évidence une volumineuse malformation du cortex frontal gauche. En novembre 2004, pendant quinze jours, la patiente a présenté un état de mal partiel simple sévère. Les crises comportaient surtout une extension tonique prolongée des deux membres supérieurs. Au décours de l’état de mal, elle a présenté un déficit proximal moteur pur bilatéral des membres supérieurs. L’ENMG attesta d’une atteinte neurogène périphérique correspondant à une souffrance bilatérale du tronc primaire supérieur du plexus brachial. L’IRM axillaire était normale. La biologie moléculaire a éliminé une neuropathie familiale par hypersensibilité à la pression. La récupération motrice fut complète en un mois.DiscussionUne souffrance bilatérale du plexus brachial lors d’un état de mal épileptique est une complication qui à notre connaissance n’a pas été rapportée. Cette complication est peut-être sous-estimée, prise à tort pour une paralysie de Todd ou négligée du fait de troubles de conscience associés.ConclusionL’atteinte plexulaire est vraisemblablement en rapport avec un étirement des fibres nerveuses lié aux phénomènes toniques répétés. La rapidité de la récupération clinique plaide en faveur d’une atteinte myélinique.

 Source : Elsevier-Masson
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Kammoun I, Camdessanche JP, Convers P, Mazzola L, Damon G, Antoine JC. J - 18 Une complication inhabituelle d’un état de mal partiel moteur. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):96-96.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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