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H - 7 Encéphalite limbique régressive et cancer du rein

Auteurs : Dagrassa L1, Beziaud AC1, Khedis M2, Gerdelat A1, Puel M1, Tremoulet M1, Clanet M1, Brassat D1
Affiliations : 1Pôle des neurosciences Toulouse Purpan2Service d’urologie andrologie Toulouse Rangueil
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 83-83Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90643-8
Pathologie tumorale
Résumé

IntroductionL’encéphalite limbique paranéoplasique est caractérisée par des troubles mnésiques et de la personnalité le plus souvent associés à un cancer pulmonaire à petites cellules. Nous rapportons un cas associé à un cancer du rein.ObservationUne patiente de 60 ans a été hospitalisée pour prise en charge de troubles mnésiques et phasiques associés à des troubles du comportement et de l’humeur d’apparition subaiguë. Le scanner et l’IRM cérébrale retrouvaient des anomalies en rapport avec une séquelle d’un méningiome bilatéral dont la composante droite avait été opérée en 2004 et la gauche irradiée en 2005. L’EEG retrouvait des pointes temporales gauches. L’analyse du LCR ne mettait pas en évidence d’hyperprotéinorachie mais la présence d’un profil oligoclonal. Le bilan étiologique ne retrouvait pas d’argument pour une origine infectieuse, inflammatoire ou dégénérative. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien retrouvait une masse hyperdense du pole inférieur du rein gauche. Dans l’attente de l’exérèse, une corticothérapie intra veineuse a été mise en place avec efficacité. La néphrectomie gauche a confirmé le diagnostic d’adénocarcinome à cellules claires bilatéral. Dix jours après l’intervention on constatait une amélioration de la symptomatologie clinique confirmée par les évaluations neuropsychologiques, une disparition des anomalies EEG et du profil oligoclonal. La patiente a bénéficié d’un traitement par Endobuline® dans l’attente du traitement par radiothérapie du cancer du rein droit.DiscussionII s’agit du 7ecas d’encéphalite limbique associé à un cancer du rein décrit dans la littérature. Ce cas est typique dans sa présentation clinique bien que les troubles de la vigilance ne soient pas classiques. L’EEG et l’analyse du LCR sont contributifs, les anticorps antineuronaux sont négatifs comme dans les cas rapportés précédemment. La physiopathologie n’est pas connue.ConclusionNous rapportons un cas d’encéphalite limbique associé à un cancer du rein ayant régressé après traitement de la tumeur associé à un traitement immunomodulateur complémentaire.

 Source : Elsevier-Masson
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Dagrassa L, Beziaud AC, Khedis M, Gerdelat A, Puel M, Tremoulet M, Clanet M, Brassat D. H - 7 Encéphalite limbique régressive et cancer du rein. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):83-83.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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