IntroductionIl existe une carence en tests de dépistage compatibles avec l’exercice libéral. Le Mini Mental Test (MMT) plafonne à 15 ans et s’avère inadapté au diagnostic des déficits cognitifs légers.ObjectifsCe travail présente un kit à géométrie variable ayant pour objectif de tester le patient de la petite enfance jusqu’à 90 ans. Voici les méthodes et les résultats après 15 ans.MéthodesNous étalonnâmes 2 tests explorant la supervision attentionnelle : le double barrage de Zazzo simplifié (DB) et la mémoire visuoverbale : l’apprentissage d’une liste de 12 images (A12 I), couplés ou non au MMT traité quantitativement et qualitativement.L’index de fixation mnésique (I FM) à l’A12 I atteignit 42 p. 100, le rapport fixation sur rendement au DB (F/R) 67 p. 100.87 épileptiques, 27 SEP, 57 Parkinsoniens, 124 détériorations intellectuelles et 35 déficits cognitifs légers furent testés.Résultats25 p. 100 des épileptiques, 40 p. 100 des SEP, 60 p. 100 des Parkinsoniens présentèrent des scores pathologiques. Dans la détérioration, on observa un fléchissement de l’IFM, fléchissement plus marqué (20 p. 100) chez l’Alzheimer que chez le vasculaire (27 p. 100). Le rapport F/R diminua chez l’Alzheimer (31 p. 100), monta chez le vasculaire (77 p. 100). L’item mémoire du MMT parut plus performant que le score total. Dans le déficit cognitif léger l’A12 I et le DB s’avérèrent supérieurs au MMT.DiscussionUne investigation neuropsychologique systématique paraît souhaitable dans l’épilepsie notamment partielle, la SEP quand l’EDSS s’élève, le Parkinson notamment lorsque le score de Hoehn et Yahr est supérieur à 1. Notre kit paraît répondre à cette demande. Il est également pertinent pour le dépistage du déficit cognitif léger et le diagnostic précoce de la détérioration.ConclusionCette approche, peu chronophage (20 minutes), est compatible avec un exercice libéral. C’est un outil de dépistage, les résultats pathologiques devant être confirmés par un bilan plus élaboré.