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N - 14 Troubles neuropsychiatriques révélateurs de la maladie de Horton, à propos d’un cas

Auteurs : Koric L1, Felician O1, Gallard J1, Gautier G1, Ceccaldi M1
Affiliations : 1Service de Neurologie et Neuropsychologie –– Hôpital Timone, 13005 Marseille, France
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 62-62Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90599-8
Neuropsychologie
Résumé

IntroductionLes troubles neuropsychiatriques dans la maladie de Horton sont fréquents, mais peu étudiés et décrits. Ils peuvent même révéler la maladie, alors que les autres signes classiques sont absents.ObservationNous rapportons ici le cas d’une patiente âgée de 84 ans sans antécédents médicaux particuliers, autonome à son domicile jusqu’en juin 2006, lorsque progressivement elle installa des troubles cognitivo-comportementaux faisant suspecter une maladie neurodégénérative. L’agitation psychomotrice motiva la prescription de neuroleptiques. La perte d’autonomie conduisit à l’hospitalisation en neurologie fin juillet 2006. Son examen neurologique ne montrait pas de signes de focalisation. Il existait un syndrome parkinsonien akineto-hypertonique axial. Sur le plan cognitif son MMS était à 22/30. Elle présentait un syndrome dysexécutif et des troubles de la mémoire antérograde. Les fonctions instrumentales et les connaissances sémantiques étaient préservées. Le bilan biologique standard était normal hormis une élévation modérée de la VS à 50 mm à la 1reheure. Le bilan infectieux était normal de même que l’imagerie cérébrale (IRM et ARM). Les arguments épidémiologiques et l’existence du syndrome inflammatoire biologique isolé conduisirent à la biopsie de l’artère temporale révélant l’artérite giganto-cellulaire évocatrice de la maladie de Horton. La régression complète des troubles fut obtenue en un mois sous traitement par methotrexate et corticoïdesDiscussionLa physiopathologie des troubles neuropsychiatriques de la maladie de Horton est discutée : la décompensation d’une pathologie neurodégénérative ou psychiatrique antérieure non dépistée, l’effet iatrogène des traitements psychotropes et de la corticothérapie mais aussi une vascularité cérébrale ont été rapportés. En dehors de ces cas on peut également discuter le rôle direct des cytokines pro inflammatoires sur la transmission synaptique.ConclusionEn conclusion le mode de révélation de la maladie de Horton peut être atypique. Dans ce cas le syndrome inflammatoire biologique chez une personne de plus de 60 ans doit attirer l’attention.

 Source : Elsevier-Masson
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Koric L, Felician O, Gallard J, Gautier G, Ceccaldi M. N - 14 Troubles neuropsychiatriques révélateurs de la maladie de Horton, à propos d’un cas. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):62-62.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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