IntroductionLa privation en aliments, de façon générale, est réputée avoir une influence sur un nombre de fonctions physiologiques, dont la cognition et notamment la mémoire et l’attention.ObjectifsNotre objectif est d’évaluer l’impact du jeûn du ramadan sur l’attention.MéthodesVingt volontaires parmi les étudiants de 4e année de médecine furent évalués 2 fois : pendant et après le mois de Ramadan 2005. Il y avait 15 étudiantes et 5 étudiants, avec un âge moyen de 21,6 ans. Des tests d’attention furent réalisés : TMT A et B, STROOP, Empans directs et indirects. Un questionnaire sur un nombre de paramètres fut rempli, comportant des informations sur les activités diurnes et nocturnes, les habitudes alimentaires et toxiques, le sommeil, l’état durant le jeûn.RésultatsL’analyse des résultats des différents tests a montré une diminution significative des performances pendant le jeûn. Pour tenter de déterminer la ou les causes de cette chute des performances, les auteurs ont effectué des études de corrélation.DiscussionCes résultats sont en accord avec la majorité des études allant dans le sens du fléchissement des capacités attentionnelles même après une courte période de jeun. L’origine en est probablement multiple : métabolique par le biais surtout de l’hypoglycémie, elle-même, générant des troubles fonctionnels tels que des céphalées ; la perturbation du rythme circadien du sommeil, des habitudes alimentaires.ConclusionCette étude préliminaire soulève des interrogations : ce retentissement est-il une conséquence inéluctable de tout état de jeûn, ou bien est-il inhérent aux changements des habitudes durant le mois de Ramadan.