Se connecter
Rechercher

N - 4 Le mouvement dans la perception du temps : étude en IRMf

Auteurs : Bergeret L1, Mogicato G1, Guillaume N1, Celsis P1, Aubry F1
Affiliations : 1Université Toulouse III Paul Sabatier, Toulouse, F-31000 France
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 57-57Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90589-5
Neuropsychologie
Résumé

IntroductionLa perception du temps est une faculté importante pour l’homme. Elle fait partie de la vie courante, permet de planifier, contrôler et réaliser des actions dans un environnement en mouvement.ObjectifsDans notre étude nous cherchons à montrer, grâce à l’imagerie cérébrale (IRMf), la modulation, due à la présence de mouvement, de l’activation des aires impliquées dans la perception du temps.MéthodesDes stimuli visuels, fixes (condition contrôle) ou en mouvement, étaient présentés par couple et le sujet devait estimer si la durée du second stimulus était égale ou différente de celle du premier. Les sept sujets étaient de sexe féminin, droitiers, avec une moyenne d’âge de 24 ans (± 1,56 ans). Les données d’imagerie ont été analysées avec le logiciel SPM. Nous avons choisi de contraster les conditions avec mouvement à la condition contrôle.RésultatsNos résultats montraient que les conditions présentant du mouvement activaient les aires connues dans la perception du temps : aires corticales (cortex frontal, cortex pariétal, aires motrices et aires cingulaires) et sous corticales (ganglions de la base et noyaux gris centraux). Le contraste condition avec mouvement versus condition fixe suractivait préférentiellement des zones sous corticales. Le jugement des sujets sur la durée d’un événement était aussi influencé par la présence du mouvement.DiscussionLes études sur la perception du temps montrent le rôle important des ganglions de la base. D’après plusieurs auteurs, ils supporteraient le « pacemaker » du modèle de l’horloge interne dont la fréquence peut être influencée par des éléments exogènes. Les suractivations sous corticales peuvent donc être expliquées par une influence du mouvement sur le rythme du pacemaker.ConclusionNous rejoignons les études qui montrent que le rythme du pacemaker peut être modulé par les caractéristiques du stimulus, ici le mouvement, influençant ainsi le jugement du sujet.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Bergeret L, Mogicato G, Guillaume N, Celsis P, Aubry F. N - 4 Le mouvement dans la perception du temps : étude en IRMf. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):57-57.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.