Se connecter
Rechercher

G - 30 Un tableau neuropsychologique atypique révélant une thrombose veineuse cérébrale profonde

Auteurs : Grini M1, Hirt D1, Lado S1, Arquizan C1, Charif M1, Brunel H2
Affiliations : 1Service de neurologie — Hôpital Gui de Chauliac 34295 Montpellier — France2Service de neuroradiologie — hôpital Gui de Chauliac — France
Date 2007, Vol 163, Num 4, Supplement 1, pp 32-32Revue : Revue neurologiqueDOI : 10.1016/S0035-3787(07)90536-6
Pathologie vasculaire
Résumé

IntroductionLes thromboses veineuses cérébrales profondes sont rares avec classiquement un déficit neurologique et des troubles de la conscience sévères d’évolution défavorable. Cependant, il existe des formes moins graves.ObservationM. M. âgé de 52 ans présentait une symptomatologie d’apparition progressive et évolutive depuis six mois. Le patient était asthénique, avec une anhédonie, des troubles du comportement et des troubles mnésiques. Il existait un ralentissement psychomoteur associé à une désorientation temporospatiale ainsi qu’une anosognosie des troubles. Le reste de l’examen neurologique était normal. Concernant les examens complémentaires, la biologie et la ponction lombaire étaient normales, le bilan neuropsychologique trouvait un score de Mattis pathologique à 124 de profil sous corticofrontal. L’ IRM cérébrale montrait une lésion bithalamique avec un hypersignal en T2 et une prise de contraste T1. Une nouvelle IRM à un mois mettait en évidence les mêmes lésions avec une dilatation veineuse au niveau des citernes de la base. L’angiographie cérébrale confirma le diagnostic de thrombose des veines cérébrales internes, du sinus droit et montra une fistule durale associée.DiscussionCette présentation de trouble neuropsychologique d’évolution subaiguë, associée à des lésions bithalamiques, doit faire évoquer le diagnostic de thrombose veineuse cérébrale profonde et faire réaliser une angiographie cérébrale, bien que le tableau ne soit pas spécifique. Cette présentation est classiquement moins grave qu’en cas d’atteinte plus étendue. Les autres hypothèses diagnostiques sont les atteintes inflammatoires ou tumorales.ConclusionLes thromboses veineuses cérébrales profondes sont rares et de diagnostic difficile. Il faut savoir penser à ce diagnostic en cas d’atteinte bithalamique isolée, du fait des implications thérapeutiques.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Grini M, Hirt D, Lado S, Arquizan C, Charif M, Brunel H. G - 30 Un tableau neuropsychologique atypique révélant une thrombose veineuse cérébrale profonde. Rev. Neurol. (Paris). 2007;163(4):32-32.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.