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Nature et substratum neurologique du sens de l’effort

Auteurs : Lafargue G, Sirigu A1
Affiliations : 1Institut des Sciences Cognitives, UMR 5056, CNRS, Lyon
Date 2006 Octobre 17, Vol 162, Num 6, pp 703-712Revue : Revue neurologiqueType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0035-3787(06)75067-6
Revue générale
Résumé

IntroductionQuels sont la nature et le substratum neural de la perception de la force musculaire volontaire ?État des connaissances. Les données expérimentales démontrent que des signaux efférents dérivés de la commande motrice jouent un rôle dominant dans le processus par lequel la force volontaire est perçue. Ceci signifie que la perception de la force volontaire est réalisée, avant tout, par l’intermédiaire d’un sens de l’effort, et non pas par l’intermédiaire d’un sens de la tension intramusculaire. De nombreuses études montrent néanmoins que les informations en provenance des capteurs sensoriels participent au sens de l’effort. Leur rôle ne consiste pas à engendrer un signal d’effort, mais plutôt à moduler et à calibrer l’intensité de celui-ci. Les études de neuro-imagerie et de neuropsychologie révèlent par ailleurs que de nombreuses structures corticales participent à la perception de la force musculaire volontaire.Perspectives et conclusionDans ce type de tâche, les ganglions de la base pourraient assurer la mise en cohérence de l’activité corticale.

Mot-clés auteurs
Sens de l’effort; Perception de la force volontaire; Copie d’efférence;
 Source : Elsevier-Masson
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Lafargue G, Sirigu A. Nature et substratum neurologique du sens de l’effort. Rev. Neurol. (Paris). 2006 Oct 17;162(6):703-712.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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