On rappelle le principe consommatoire, posé par le créateur de l’ISI (Institute for Scientific Information), principe qui justifie un facteur d’impact (FI) comme mesure de la valeur scientifique d’une revue, d’un chercheur, d’une équipe, etc. On énonce quelques présupposés sur lesquels repose la validité de ce FI. On montre que ces présupposés ne sont pas avérés, et que, bien au contraire, le principe consommatoire et le succès du FI pervertissent l’activité scientifique. Ils la transforment, au mieux, en un phénomène de modes, au pire, en une bataille au profit du déploiement de l’imaginaire culturel des États-Unis à travers le monde.