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Kyste hydatique cérébral : à propos d’un cas et revue de la littérature

Auteurs : Bteich F, Moussa R, Trak VDate 2020 Août, Vol 66, Num 4, pp 291-291Revue : Neuro-ChirurgieDOI : 10.1016/j.neuchi.2020.06.008
P7
Résumé

IntroductionMalgré sa localisation au sein d’une région endémique, le Liban a vu au fil des années une nette diminution des cas d’hydatidose kystique, en particulier au niveau cérébral, qui restent exceptionnellement rapportés.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune de 17 ans qui s’est présenté en consultation suite à une crise épileptique intéressant l’hémicorps droit, avec tableau de céphalées inhabituelles traînant depuis 2 mois. L’IRM cérébrale demandée a montré un processus occupant de l’espace au niveau pariétal gauche, bien circonscrit, de nature kystique, non rehaussé par le contraste, pouvant évoquer un kyste hydatique. L’interrogatoire infectieux est pauvre, en dehors d’un contact fréquent avec un chien domestique de voisinage. Une sérologie hydatique ainsi qu’un scan thoraco-abdomino-pelvien à la recherche d’autres localisations en préopératoire reviennent négatifs. Le patient fut opéré par la technique de Dowling-Orlando, avec accouchement intact du kyste, en prenant toutes les précautions nécessaires afin d’éviter sa rupture. Le rapport d’anatomopathologie confirme la suspicion radiologique et peropératoire de kyste hydatique, malgré une sérologie négative. En postopératoire, le patient récupère complètement sur le plan neurologique, sans symptômes résiduels, et reçoit du Zentel (Albendazole) comme traitement adjuvant anti-helminthique pour une durée de 28 jours. Une IRM cérébrale de contrôle confirme la résection totale satisfaisante, et l’absence de récidive.DiscussionL’hydatidose kystique au Liban, pays considéré endémique pour cette pathologie, demeure une entité exceptionnelle au niveau cérébral, avec peu de cas rapportés dans la littérature. Devant une suspicion radiologique, les précautions doivent être prises afin d’éviter les complications secondaires à la rupture du kyste. La sérologie hydatique constitue un moyen diagnostique qui demeure cependant non fiable devant un taux de faux positifs et négatifs non négligeable. La confirmation se fait en peropératoire et en anatomopathologie de façon définitive.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Bteich F, Moussa R, Trak V. Kyste hydatique cérébral : à propos d’un cas et revue de la littérature. Neurochirurgie. 2020 Août;66(4):291-291.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/09/2020.


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