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Hémorragies sous-arachnoïdiennes sans lésion causale objectivée : à propos de 40 cas

Auteurs : Joubert C, Sellier A, Desse N, Bernard C, Arteaga C, Dagain ADate 2017 Mars, Vol 63, Num 1, pp 59-60Revue : Neuro-ChirurgieDOI : 10.1016/j.neuchi.2016.11.082
P21
Résumé

IntroductionL’incidence des hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) sans lésion causale objectivée à l’artériographie cérébrale est évaluée à 15 % (3,8–28 %) selon les données de la littérature. Sur ces mêmes données, les HSA de cause indéterminée sont réputées pour avoir un meilleur pronostic que les HSA d’origine anévrismale, avec une mortalité, une morbidité et un risque de resaignement plus faible. L’objectif de ce travail était de décrire et d’analyser les aspects cliniques, radiologiques et l’évolution des patients ayant présenté une HSA sans lésion causale.Matériels et méthodeSérie rétrospective à partir des données recueillies à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, Toulon. Étaient inclus tous les patients ayant présenté une HSA avec une première artériographie cérébrale ne retrouvant pas de lésion causale. Étaient exclus les patients ayant présenté une HSA en contexte traumatique, les patients porteurs d’une lésion causale décelée lors de la première artériographie cérébrale, ainsi que les patients ayant une IRM objectivant une lésion causale. La prise en charge thérapeutique et le suivi étaient identiques à ceux des HSA d’origine anévrismale.RésultatsDe janvier 2010 à juillet 2016, 48 patients ont été victimes d’une HSA avec une première artériographie cérébrale « blanche ». Huit d’entre eux présentaient une IRM pathologique à même d’expliquer l’HSA. Pour aucun des 40 patients restant, la deuxième artériographie n’objectivait de lésion causale. Sur le scanner initial, l’HSA était périmésencéphalique dans 50,0 % (n = 20), au niveau de la convexité dans 15,0 % (n = 6), ventriculaire dans 5,0 % (n = 2), mixte dans 20,0 % (n = 8) et non visible dans 10,0 % (n = 4). Le score de Fischer était inférieur à 3 dans 45,0 % (n = 18). Le score de WFNS était inférieur à 3 dans 82,5 % (n = 33). Dans 20,0 % (n = 8), il existait une hydrocéphalie nécessitant une dérivation de LCS. Dans les suites, 12,5 % (n = 5) des patients ont présenté un vasospasme, aucun n’a présenté de resaignement, ni d’hydrocéphalie chronique. Le score de Rankin modifié était inférieur à 3 dans 82,5 % (n = 33) à la sortie du service.ConclusionsDans notre série de patients victimes d’une HSA sans cause objectivée, 12,5 % (n = 5) ont présenté une complication et 17,5 % (n = 7) voyaient leur autonomie altérée au décours de l’épisode. Par ailleurs, la deuxième artériographie n’a jamais révélé de lésion vasculaire.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Joubert C, Sellier A, Desse N, Bernard C, Arteaga C, Dagain A. Hémorragies sous-arachnoïdiennes sans lésion causale objectivée : à propos de 40 cas. Neurochirurgie. 2017 Mar;63(1):59-60.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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