IntroductionCe sont les tumeurs astrocytaires les plus malignes, primitifs ou proviennent de la transformation maligne d’un astrocytome préexistant et se caractérisent aussi par un grand polymorphisme des cellules tumorales. Ils surviennent à tous les âges mais avec un pic de fréquence entre 50 et 60 ans et sont généralement en supratentoriel ; cependant, en infratentoriel est une entité rare, surtout lorsqu’ils sont multifocaux, pouvant simuler des lésions métastatiques.Patient et méthodeNous rapportons le cas d’un homme de 61 ans, sans antécédents particuliers qui présentait depuis 04 mois des vertiges puis des troubles de l’équilibre et de la marche, l’imagerie cérébrale (TDM et IRM cérébrale) montait la présence de 03 lésions vermiennes donnant l’aspect en première intention de localisations secondaires, le bilan d’extension été négatif. Le patient a bénéficié d’une biopsie, puis d’une VCS suite a une hydrocéphalie secondaire a une flambée tumorale, enfin l’exérèse chirurgicale été réalisée par voie sous-occipitale transtentorielle permettant l’accès à la lésion la plus volumineuse vermienne supérieure. Nous n’avons pas observé aggravation postopératoire, mais persistance du syndrome cérébelleux statique, les résultats anatomopathologiques dans deux laboratoires différents convergeaient en faveur d’un glioblastome de grade IV.DiscussionLe glioblastome est la tumeur la plus fréquente parmi toutes les tumeurs intracrâniennes primaires avec une fréquence environ 15 %–50 %. Il peut se voir dans toutes les catégories d’âge. La localisation dans la fosse postérieure chez les adultes est rare, représente moins de 04 %. N’ayant aucune spécificité radiologique, ces lésions peuvent simuler plusieurs diagnostics différentiels entre autres les métastases cérébrales.ConclusionLe glioblastome primaire dans la fosse postérieure est de siège inhabituel. Bien que rares, ils devraient être pris en compte dans le diagnostic différentiel des tumeurs du cervelet, le traitement est chirurgical, afin d’avoir une preuve histologique, car aucune caractéristique clinicoradiologique n’est spécifique.