ObjectifsLe présent travail de recherche vise à permettre la compréhension de l’expérience relative à la mobilité et à la migration de la population indigène. De même, il nous expose le contexte culturel et structurel qui, de par la violence rencontrée, provoque des dégâts sur la santé.MéthodeLe modèle de recherche est non expérimental, transversal et descriptif. La méthodologie utilisée se base sur l’ethnométhodologie. Cinq entretiens en profondeur ont été réalisés à la manière d’histoires de vie. L’échantillon se compose d’indigèneswixaritariqui ont migré vers la ville de Guadalajara, Jalisco, au Mexique, et qui ont vécu en ville durant une période supérieure à trois années.RésultatsMalgré les différences de circonstances et de motivations dans les cas étudiés, l’analyse de chacun d’eux nous conduit à identifier des similitudes en rapport à des aspects culturels, sociaux et idéologiques. Des exemples de violence sont mentionnés par cas, ainsi que des agressions associées à la discrimination.DiscussionL’appréhension d’éléments culturels nouveaux et les répercussions qui en résultent, qui forment l’identité, permettent un niveau supérieur d’adaptation et d’intégration.ConclusionsLa violence accompagne inéluctablement le processus de migration et d’acculturation. Cependant, ce sont les discours dominants qui l’intensifient et la conduisent à des situations d’agression et de marginalisation qui ont des répercussions sur la santé des sujets indigènes.