Le déficit en vitamine D touche environ 50 % de la population mondiale. Au-delà de ces effets classiques sur le métabolisme minéral, la vitamine D possède de nombreux effets extra-osseux parmi lesquels des effets sur le système cardiovasculaire qui sont essentiellement documentés par des études observationnelles, expérimentales et par de petites études d’intervention s’intéressant la plupart du temps à des paramètres intermédiaires du risque cardiovasculaire. Il est de ce fait temps de conduire de larges études interventionnelles randomisées contre placebo, ciblant les effets de la vitamine D native sur les événements et la mortalité cardiovasculaire.