IntroductionAvec la mise en œuvre du contrat de bon usage dans les établissements de santé, la prescription médicale dédiée aux dispositifs médicaux (DM), par analogie aux médicaments, pourrait permettre de sécuriser et de garantir leur bon usage.Matériel et méthodeNous avons cherché à mettre en place une prescription informatisée en nous appuyant sur deux exemples de DM aux caractéristiques distinctes : la thérapie des plaies par pression négative (TPN) et les endoprothèses coronaires à libération de principe actif.RésultatsEn partenariat avec les équipes médicales, nous avons élaboré un protocole informatisé intégrant l’ensemble des informations indispensables à la bonne utilisation de la TPN. Pour les endoprothèses coronaires à libération de principe actif, nous nous sommes basés sur un questionnaire informatique préexistant que nous avons optimisé afin que les informations portant sur le prescripteur, le patient, les caractéristiques de la lésion, le type de stents et surtout l’indication soient mentionnées.Discussion et conclusionLa prescription informatisée de DM potentiellement à risque comme la TPN apparaît être premièrement, un support intéressant pour la planification et la mise en œuvre des soins, deuxièmement, un élément clé du dossier patient. Pour les dispositifs médicaux implantables (DMI) hors groupe homogène de séjour (GHS), tels que les endoprothèses coronaires à libération de principe actif, la prescription nominative, même a posteriori de l’implantation, apparaît désormais comme incontournable pour suivre les indications en vue de leur remboursement. Enfin, à travers cette nouvelle approche, les pharmaciens hospitaliers responsables des DM introduisent une nouvelle activité de pharmacie clinique.