IntroductionLe jeûne pendant la grossesse semble provoquer un risque élevé de morbidité et de mortalité pour le fœtus et sa mère. Pour cela, ce groupe de patientes diabétiques sont exempté de jeune. Toutefois, certaines femmes s’obstinent à jeûner malgré la tolérance de la religion.Objectifs de l’étudeÉvaluer l’impact du jeune du Ramadan sur l’évolution des grossesses diabétiquesPatients et methodesÉtude transversale descriptive prospective menée au service d’endocrinologie diabétologie du CHU Ibn Rochd–Casablanca, chez les patientes hospitalisées ou suivies en consultation pour grossesse diabétique, exclus les patientes diabétiques type 1 et diabète type 2 sous insuline basale ; réalisée durant le mois de Ramadan 2022 et 2023.RésultatsL’étude a porté sur 21 femmes toutes étaient suivies pour diabète gestationnel. Le diabète était insulinotraité dans 23 % des grossesses (bolus de rapides). Seulement 70 % des femmes ont demandé l’avis de leur endocrinologue et de leur gynécologue. Le nombre de jours de jeûne était en moyenne de 18 jours. Les patientes étaient vu en consultation toutes les 1 à 2 semaines avec un cycle glycémique de 6 glycémies capillaires par jour, équilibré chez presque toutes les patientes, avec une indication d’interruption du jeune chez 1 seule patiente.ConclusionLe jeune du mois de Ramadan occupe une place primordiale chez les patientes musulmanes ; ainsi une bonne éducation sur les indications de son interruption ainsi qu’un accompagnement des patientes permet d’éviter et de prévenir toute complication.