IntroductionLe sommeil est une période essentielle pour le bon fonctionnement de l’organisme. La perturbation de sa qualité retentit sur la santé du patient. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des troubles du sommeil chez des diabétiques de type 2 et d’identifier les facteurs qui lui sont associés.MéthodesIl s’agit d’une étude transversale ayant inclus 51 patients au service A de l’institut de nutrition de Tunis, colligés au cours du mois d’avril 2022. La qualité du sommeil a été évaluée par l’index de qualité du sommeil de Pittsburgh(PSQI). Une mauvaise qualité du sommeil est définie par un score ≥ 5.RésultatsL’âge moyen des patients était de 59,1 ± 9,51 ans. L’index de masse corporelle(IMC)moyen était de 27,83 ± 5,5 kg/m2 et la durée moyenne du diabète était de 12,2 ± 10,31 ans. Le score PSQI moyen était de 7,4 ± 4,03. Une mauvaise qualité du sommeil était rapportée dans 72,5 % parmi eux plus que la moitié (52,9 %) étaient des femmes. Seule la glycémie à jeun(GAJ) était associée significativement à une mauvaise qualité du sommeil (p = 0,001) avec une corrélation positive entre la GAJ et le score PSQI ; une augmentation de 1 g/l provoquerait une augmentation du score de 2 points. L’âge, le sexe, les antécédents, l’IMC, la durée du diabète et le traitement n’étaient pas associés à une mauvaise qualité du sommeil.ConclusionUn diabète déséquilibré engendre un sommeil de mauvaise qualité. De même un sommeil perturbé retentit sur l’équilibre glycémique. Une prise en charge rigoureuse s’impose pour rompre ce cercle vicieux.