IntroductionActuellement, il est admis que la prise en charge du diabète, longtemps axée sur l’équilibre glycémique, doit intégrer la préservation et l’amélioration de la qualité de vie des patients. Le but de notre étude est d’évaluer la qualité de vie des patients diabétiques marocains.Patients et méthodesÉtude rétrospective et descriptive portant sur 102 patients diabétiques vus de février 2020 à janvier 2021. La qualité de vie est analysée avec une échelle spécifique du diabète, plus sensible aux changements cliniques que les échelles génériques : l’Audit of Diabetes-Dependent Quality of Life (ADDQOL).RésultatsL’âge moyen était de 51 ans avec une prédominance féminine de 73 %. Le délai moyen d’évolution du diabète était de 9,3 ans ± 7,4. Le diabète était de type 2 chez 78,6 % associée à l’HTA chez 50 % des patients. Hémoglobine glyquée moyenne était de 9,6 % ; 28,8 % étaient vus pour un contrôle systématique, 37,5 % pour des troubles musculosquelettiques et 33,7 % pour des complications aiguës et/ou chroniques. La qualité de vie était mauvaise avec un ADDQOL moyen à −3,3 et semble être lié à l’âge, le sexe, le déséquilibre et le suivi.Discussion/ConclusionLe constat reste le même que la littérature, la qualité de vie des patients diabétiques marocains est mauvaise. Les thérapeutes doivent en tenir compte pour l’élaboration du diagnostic éducatif et la mise en œuvre d’une meilleure prise en charge avec un projet éducatif individualisé pour ces patients.