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Ganglioneurome surrénalien secrétant chez une patiente de 5ans suivie pour déficit en GH (à propos d’un cas)

Auteurs : Rabehi L, Azzoug S1, Chentli F1
Affiliations : 1CHU Beb El Oued, Alger, Algérie
Date 2016 Septembre, Vol 77, Num 4, pp 416-417Revue : Annales d'endocrinologieDOI : 10.1016/j.ando.2016.07.927
P302
Résumé

IntroductionLes ganglioneuromes sont des tumeurs nerveuses bénignes rares de l’enfant âgé et de l’adulte. Développés le long des ganglions sympathiques de siège surtout mediastinal et retropéritonéal. Diagnostiqués souvent fortuitement ou révélés par un syndrome de masse. Ils sont exceptionnellement sécrétants. Leur localisation surrénalienne est rare et peut alors poser un problème de diagnostique différentiel avec les autres tumeurs surrénaliennes.ObservationPatiente âgée de 5 ans aux antécédents de céphalées paroxystiques depuis l’âge de 2 ans. Suivie pour déficit en GH isolé par hypoplasie hypophysaire. Hospitalisée pour céphalées persistantes malgré l’arrêt du traitement par l’hormone de croissance. L’examen clinique révèle une HTA maligne. L’échographie abdominale montre une masse surrénalienne gauche de 5 × 10 cm. Au scanner, la masse mesurait 8,6/6,8/6,1 cm avec zones de nécrose et calcifications, engainant la veine et l’artère rénale, l’aorte abdominale. À la scintigraphie au MIBG, la masse était fixante. La taille de la tumeur, l’infiltration vasculaire et la sévérité de HTA évoquaient un neuroblastome. Après stabilisation de la TA par le traitement médical, la patiente a été opérée après chimiothérapie. Elle a bénéficié de l’exérèse de la masse et le rein gauche. L’immunohistochimie a conclu à un ganglioneurome.ConclusionLe ganglioneurome surrénalien est une tumeur bénigne rare qui peut survenir chez le petit enfant. Il peut être sécrétant et avoir une sémiologie clinique et radiologique simulant d’autres tumeurs surrénaliennes malignes, ce qui rend leur diagnostic préopératoire difficile. Seule l’immunohistochimie permet le diagnostic de certitude. Avant le traitement substitutif par la GH, un bilan lésionnel s’impose s’il existe des signes d’appels pathologiques.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Rabehi L, Azzoug S, Chentli F. Ganglioneurome surrénalien secrétant chez une patiente de 5ans suivie pour déficit en GH (à propos d’un cas). Ann. Endocrinol. (Paris). 2016 Sep;77(4):416-417.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 14/09/2016.


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