IntroductionLes recommandations l’International Federation of Clinical Chemistry I FCC-LM proposent de vérifier les limites de référence dans chaque laboratoire. La découverte de nombreux cas d’hypovitaminose dans le monde et particulièrement en Tunisie, nous a poussés à établir nos propres valeurs de référence.Patients et méthodesLes femmes incluses dans l’étude étaient non ménopausées, indemnes de toute pathologie articulaire ou inflammatoire. Les critères d’exclusion étaient l’obésité, la grossesse, l’allaitement et la prise de médicaments. Chaque participante a bénéficié d’un questionnaire détaillé et d’un bilan phosphocalcique et métabolique. La 25 OH vitamine D et la PTH ont été dosés par technique electrochimiluminescence (cobas e411, Roche).RésultatsCent soixante-huit femmes ont accepté de participer à l’étude. Les femmes ayant des taux de calcémie basses ou PTH élevées ont été exclues, à la fin 132 sujets ont été inclus, l’âge moyen était 28,5 ± 21 ans. Quarante-trois pour cent des femmes étaient mariées, 38,4 % avaient un teint brun et 41,8 % étaient voilées. La moyenne de la 25 OH vit D était 6,3 ± 5,65 ng/mL (3–42 ng/mL). Ce taux était significativement plus abaissé chez les femmes voilées par rapport aux non voilées. Par contre, il n y avait pas de différence significative concernant la vit D selon le phototype ou le statut marital.ConclusionAu total, la détermination des valeurs de référence pour la concentration en vitamine D reste encore un sujet de débat. En conséquence, les définitions d’une carence, d’une insuffisance et du taux optimal à atteindre ne semblent pas encore complètement consensuelles.