Se connecter
Rechercher

Génomique des corticosurrénalomes : de la génomique intégrée au séquençage haut débit

Auteurs : Neou M, De La Villéon B1, Jouinot A1, Garinet S1, Pipoli J1, Letourneur F1, Bertherat J1, Assié G1
Affiliations : 1Institut Cochin, Paris, France
Date 2016 Septembre, Vol 77, Num 4, pp 278-278Revue : Annales d'endocrinologieDOI : 10.1016/j.ando.2016.07.121
CO-041
Résumé

Différentes classes moléculaires de corticosurrénalome ont été récemment identifiées en combinant exome, méthylome, anomalies chromosomiques et transcriptome. Ces classes sont associées à des pronostics différents.ObjectifPouvoir classer un corticosurrénalome par des mesures moléculaires ciblées sur son ADN, par séquençage nouvelle génération (NGS).MéthodeLe NGS (AmpliSeq Life Technologies) est utilisé pour :– détecter des mutations parmi les 20 gènes les plus souvent mutés ;– détecter des anomalies chromosomiques : une méthode spécifique est créée, testée sur 77 corticosurrénalomes. Comparaison aux puces SNP Illumina (gold-standard) ;– détecter des anomalies de méthylation d’îlots CpG : traitement de l’ADN par bisulfite, amplification d’îlots CpG (dessin des amorces par MetPrimer) et séquençage NGS. Une méthode spécifique est créée pour aligner les séquences et compter les allèles méthylés. Comparaison pour 6 tumeurs aux puces méthylome Illumina (gold-standard).RésultatsAu-delà de la détection des mutations somatiques, dont la détection et le filtrage sont relativement standardisés, le NGS détecte correctement les anomalies chromosomiques : délétions homozygotes (Se 82 %, Sp 100 %), délétions hétérozygotes et LOH neutre en nombre de copie (Se 93 %, Sp 78 %), et les chromosomes normaux (Se 71 %, Sp 94 %). Les gains sont moins bien détectés (Se 27 %, Sp 97 %). Pour la méthylation, 58 couples d’amorce sont dessinés. Quinze sur cinquante-huit sont amplifiés avec succès en PCR, puis séquencés. L’alignement est réussi pour 13/15 îlots. La méthylation varie pour 8/13 îlots. L’îlot Cg07384961 discrimine parfaitement 3 niveaux de méthylation globale.ConclusionLe NGS récapitule de manière ciblée les anomalies pan-génomiques de l’ADN tumoral du corticosurrénalome, permettant d’entrevoir une utilisation en routine.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Neou M, De La Villéon B, Jouinot A, Garinet S, Pipoli J, Letourneur F, Bertherat J, Assié G. Génomique des corticosurrénalomes : de la génomique intégrée au séquençage haut débit. Ann. Endocrinol. (Paris). 2016 Sep;77(4):278-278.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 14/09/2016.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.