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Faut-il suivre par IRM hypophysaire les patients porteurs de macroprolactinome dont l’hypersécrétion est contrôlée médicalement ?

Auteurs : Eroukhmanoff J1, Tejedor I2, Potorac I3, Cuny T4, Weryha G4, Beckers A3, Touraine P2, Brue T1, Castinetti F
Affiliations : 1Service d’endocrinologie, hôpital de la Conception, Marseille, France2Service d’endocrinologie & médecine de la reproduction, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France3Service d’endocrinologie, domaine universitaire du Sart Tilman, CHU de Liège , Liège, Belgique
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Date 2016 Septembre, Vol 77, Num 4, pp 272-272Revue : Annales d'endocrinologieDOI : 10.1016/j.ando.2016.07.106
CO-034
Résumé

IntroductionLe traitement de 1religne des macroprolactinome est le plus souvent médicamenteux. Une fois la prolactine normalisée sous agonistes dopaminergiques, il n’existe pas de recommandation sur la nécessité d’un suivi IRM. L’objectif de notre étude était d’évaluer si les patients porteurs de macroprolactinome dont la prolactine était normalisée médicalement pouvaient présenter une augmentation de volume tumoral au cours du suivi.Patients et méthodesÉtude rétrospective multicentrique incluant des patients porteurs de macroprolactinome (taille supérieure à 10 mm et prolactine supérieure à 100 ng/mL au diagnostic) traités exclusivement par agoniste dopaminergique et pour lesquels un suivi d’au moins 48 mois sous traitement était disponible.RésultatsCent quatorze patients (64 hommes et 50 femmes, âge moyen de 36,3 ans) ont été inclus. La prolactine initiale moyenne était de 1380 ng/mL (100–18 000 ng/mL). Deux patients (prolactine initiale, 275 et 665 ng/mL) ont présenté une augmentation de volume tumoral < 5 mm asymptomatique mais objectivée à l’IRM malgré une prolactinémie normalisée. Le 1erpatient était traité depuis 1 an (1 comprimé/semaine de cabergoline), et le deuxième depuis 2 ans (2 comprimés par semaine de cabergoline). L’augmentation de posologie de cabergoline a permis une stabilisation du volume de l’adénome sur les IRM ultérieures. Dix-sept patients (14,9 %) ont présenté une apoplexie clinique ou à l’IRM.ConclusionL’augmentation de volume tumoral est rare chez les patients contrôlés sur le plan sécrétoire par agonistes dopaminergiques. Une surveillance IRM ne semble donc pas justifiée si la prolactinémie est surveillée au long cours après normalisation.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Eroukhmanoff J, Tejedor I, Potorac I, Cuny T, Weryha G, Beckers A, Touraine P, Brue T, Castinetti F. Faut-il suivre par IRM hypophysaire les patients porteurs de macroprolactinome dont l’hypersécrétion est contrôlée médicalement ?. Ann. Endocrinol. (Paris). 2016 Sep;77(4):272-272.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 14/09/2016.


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