ObjectifÉvaluer la fréquence de la pathologie cancéreuse chez les diabétiques de type 2 (DT2) et leurs parents.Patients et méthodeÉtude prospective transversale sur 5 semaines, mené en consultation, 269 DT2 ont répondus à un questionnaire avec examen clinique et biologique.RésultatDeux cas de cancer du côlon, un cas de cancer du pancréas, du sein, de la vessie, du rein, bronchique, cutané et un lymphome, soit une fréquence de 3.34 %, toutes des femmes à l’exception d’un homme avec cancer colique. La durée d’évolution de la néoplasie est de 1,5 ans à 10 ans, 4 sur 9 ont des antécédents familiaux de néoplasie, tous ces cancers sont découvres au décours de la maladie diabétique (durée moyen d’évolution 15 ans), aucun changement de traitement du diabète n’a eu lieu en dehors d’un cas (10 ans après cancers). Soixante-dix-neuf patients ont des antécédents de néoplasie familiale dont 48 avec des antécédents chez les parents du premier degré. 22.3 % des parents avec néoplasie sont ou étaient diabétiques. Le dépistage par mammographie est pratiqué chez 32 % des femmes et 20 % pour le frottis cervico-vaginal, les PSA chez les hommes est fait dans 33 % des cas.DiscussionLes données épidémiologiques suggèrent que les diabétiques notamment de type 2 sont à incidence plus élevé de certaines néoplasies ; pancréas, rein, vessie, colorectale et sien comme nos malades recensés. Cette association peut incriminer plusieurs mécanisme notamment l’hyperglycémie, l’hyperinsulinisme et l’IGF1… cela implique un dépistage des néoplasies organiser dans nos consultation de diabétologie.