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Histophysiologie du vagin chez le mérion de libye, meriones libycus, rongeur gerbillide nocturne, au cours du cycle saisonnier de reproduction

Auteurs : Smaï-Hamdidouche S1, Menad R, Belhocine M1, Gernigon T1, Khammar F1, Exbrayat JM2
Affiliations : 1Laboratoire de recherche sur les zones arides, faculté des sciences biologiques, université des sciences et de la technologie Houari Boumédiene, DZ-16111 EL ALIA, Alger, Algérie2Université de Lyon, UMRS 449, laboratoire de biologie générale, université catholique de Lyon et laboratoire de reproduction et de développement des vertébrés de l’École pratique des hautes études (EPHE), 25, rue du Plat, 69288 Lyon cedex 02, France
Date 2015 Septembre, Vol 76, Num 4, pp 500-500Revue : Annales d'endocrinologieDOI : 10.1016/j.ando.2015.07.669
P420
Résumé

Les organes reproducteurs sont la cible des hormones stéroïdes ovariennes, leur activité change avec les variations des taux sanguins circulant au cours des différents états physiologiques. Le mérion de Libye présente une reproduction saisonnière. Le vagin, examiné en coupe histologique, montre en période active (printemps, début de l’été) et en oestrus, un épithélium de revêtement pluristratifié est fortement kératinisé et squameux. Au métaœstrus, l’épithélium de surface apparaît histologiquement peu modifié et caractérisé par une infiltration leucocytaire qui débute d’abord dans le tissu conjonctif puis vers l’épithélium de revêtement. Au diœstrus, l’épithélium de surface diminue d’épaisseur ; il est envahi de leucocytes. Au prœstrus, le développement de l’épithélium vaginal est net ; ceci reflète une prolifération cellulaire ; l’infiltration leucocytaire disparaît de la muqueuse. En période de repos sexuel, l’atrophie de l’épithélium de surface est nette ; celui-ci est caractérisé essentiellement par la présence de nombreux leucocytes. L’étude immuno-histochimique montre en période active que les récepteurs des oestrogènes et de la progestérone sont essentiellement cytoplasmiques d’intensité variable durant le cycle oestral ; à l’exception de la phase d’œstrus, quelques cellules épithéliales de surface décèlent un immunomarquage nucléaire. En période de repos sexuel, ces récepteurs exhibent constamment un signal cytosolique moins intense que celui de la période de reproduction. Ces variations saisonnières histophysiologiques du vagin contribuent à l’adaptation du mérion de libye à son environnement hostile par la mise au repos de cet organe.

Mot-clés auteurs
Vagin; Variations saisonnières; Immuno-histochimie; Histologie; Physiologie; Meriones libycus;
 Source : Elsevier-Masson
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Smaï-Hamdidouche S, Menad R, Belhocine M, Gernigon T, Khammar F, Exbrayat JM. Histophysiologie du vagin chez le mérion de libye, meriones libycus, rongeur gerbillide nocturne, au cours du cycle saisonnier de reproduction. Ann. Endocrinol. (Paris). 2015 Sep;76(4):500-500.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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