Le but de notre travail est d’étudier le profil d’un patient ostéoporotique sur un échantillon tunisien afin de pouvoir la dépister à temps, agir sur les facteurs de risque fracturaires et améliorer la qualité de prise en charge thérapeutique.Matériels et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective descriptive observationnelle de patients ostéoporotiques suivis entre 1999 et 2013. Les particularités épidémiologiques, cliniques, paracliniques ainsi que thérapeutiques et évolutives ont été analysées.RésultatsIl s’agit de 42 patients dont 3 hommes et 39 femmes. L’âge moyen était de 67 ans. Les comorbidités étaient surtout un diabète (n = 12), HTA (n = 18), une corticothérapie au long cours (n = 13). Parmi les facteurs de risque fracturaire : 5 malades étaient tabagiques, 3 avaient une insuffisance de masse corporelle, 5 malades avaient des antécédents de fracture. L’ostéoporose a été découverte à la suite de fracture dans 3 cas, douleur osseuse dans 19 cas, DMO systématique dans 4 cas. L’ostéoporose était secondaire dans 21 % des cas. Elle était compliquée de fractures pour 4 malades. Trente pour cent des patients uniquement étaient mis sous biphosphonates : la risédronate (Actonel35*) était la molécule la plus utilisée (77 %).DiscussionNotre étude était limitée par la taille de l’échantillon et le manque de dépistage de l’ostéoporose. On propose une étude prospective évaluant la fréquence de l’hypovitaminose D et sa relation avec la survenue de fractures ainsi que l’utilisation du score de FRAX pour estimer le risque fracturaire à long terme après avoir validé une version Tunisienne.